Cela ressort d’un rapport de 2 500 pages d’une commission d’enquête nommée il y a trois ans. Il indique également que le nombre d’auteurs au sein de l’église est estimé entre 2900 et 3200.
Le problème existe toujours
Les violences ecclésiastiques constituent 4 % du total des violences de ce type dans la société française sur la période 1950-2020. 80% des victimes dans l’église sont des garçons. Dans la société française, c’est l’inverse : les filles représentent 75 % des victimes, les garçons 25 %.
Le chef de la commission d’enquête indépendante, Jean-Marc Sauvé, a déclaré lors d’une présentation des résultats que le problème existe toujours. Il a également critiqué l’attitude de l’église. Pendant des décennies, jusqu’en 2000 au moins, il aurait été indifférent aux victimes d’abus. Il y avait de la négligence, du silence et un manque d’action contre les abus.
Pape : éradiquer les abus
La Commission d’enquête a été mise en place fin 2018 par des évêques français qui souhaitaient plus de clarté sur les abus commis dans leur pays et rétablir la confiance du public dans l’Église.
Cette année-là, le pape François a déclaré que les abus sexuels au sein de l’Église devaient être éradiqués. Le comité est composé de 22 membres. Ils comprennent des médecins, des historiens, des sociologues et des théologiens.
Recommandations
Ils proposent également une série de recommandations dans leur rapport. Bien que de nombreuses affaires soient arrivées à expiration, elles plaident, entre autres, pour une indemnisation financière des victimes. En outre, le comité a sensibilisé le ministère public à un certain nombre de cas d’abus.
Les Églises catholiques des États-Unis, d’Irlande, d’Allemagne, d’Australie et des Pays-Bas ont également mené des enquêtes similaires sur les abus sexuels.