L’un est un bon vivant, l’autre un nerf effrayant. L’un meurt et l’autre apprend à vivre. Et puis il y a aussi un malentendu. Arthur et César sont des amis d’enfance qui, par une malheureuse coïncidence, doivent à nouveau compter l’un sur l’autre pendant un certain temps dans la farce française Le meilleur est à venir (« le meilleur est à venir »).
Tous leurs vices et défauts passent par une fusillade de dialogues pleins d’esprit alors qu’ils travaillent sur une liste de seaux qui peuvent appartenir à certains plus qu’à d’autres. Le rythme effréné auquel cela se produit dans la première moitié du film est agréable et drôle. Bien sûr le sujet est trop sérieux pour cacher une quelconque émotion derrière la virtuosité verbale, les hommes – de la génération qui n’est de toute façon pas friande de sentiments – finiront par le découvrir.
C’est dommage que les réalisateurs ne soient pas très intéressés par la psychologie non plus, et qu’à cause de cela, la deuxième partie du film se préoccupe davantage de relier les intrigues que de s’intéresser réellement à ses personnages principaux.
Une version de cet article est également parue dans NRC Handelsblad le 4 août 2021
Une version de cet article est également parue dans NRC le matin du 4 août 2021
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