La France entame sa dernière semaine de campagne avant le premier tour des élections présidentielles. L’actuel président Macron a donné le coup d’envoi ce week-end lors d’un grand rassemblement de campagne, auquel 40 000 personnes étaient invitées.
C’est aussi la seule réunion organisée par Macron lui-même, ce qui, selon l’historien et spécialiste de la France Niek Pas de l’Université d’Amsterdam, s’inscrit exactement dans la tradition française. « Mais tous les 40 000 invités ne se sont pas présentés », explique Pas. « C’est sa seule tentative pour montrer qu’il compte et que sa campagne a du poids. »
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Selon Pas, Macron a tenté de montrer un visage plus social avec la réunion. « Il est vu par beaucoup de Français comme le président des riches, et il a clairement essayé de gagner l’électorat de gauche lors du meeting.
Poutine
La façon dont Macron – qui se présente dans le conflit ukrainien comme l’un des hommes d’État qui s’entretiennent quotidiennement avec Poutine – traite le même conflit lui vaut également d’être apprécié, pense Pas. «En France, il y a eu beaucoup de critiques sur l’attitude conflictuelle de Biden, donc il y a certainement une appréciation pour cela. Mais il y a aussi des critiques à l’encontre de Macron, car l’appel à Poutine n’a jusqu’à présent pas donné grand-chose.
Surprendre
Bien que Pas ne pense pas que les élections françaises apporteront de grandes surprises, il pense que les différences entre Macron et le principal opposant Marine Le Pen au nom du Rassemblement national d’extrême droite seront moins importantes que prévu. « L’écart se réduit. Macron devrait toujours se qualifier pour le second tour.
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Cependant, Macron n’a pas à s’inquiéter beaucoup, selon Pas. « Certainement pas pour le premier tour, et en finale il affrontera très probablement Marine Le Pen. Mais le fait que la prédominance qu’il y a eu jusqu’à présent sera moindre signifiera que lui et son équipe de campagne continueront de se gratter la tête.
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