Au cours du week-end du Grand Prix à Monaco fin mai, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, rencontrera des représentants du Circuit Paul Ricard et des autorités locales pour un retour au Grand Prix de France. Selon les Français Auto Hebdo les pourparlers portent principalement sur les conditions d’un retour, mais aussi sur le prix à payer.
Le Grand Prix de France est revenu au calendrier de la Formule 1 en 2018. Là où les courses se déroulaient auparavant sur le Circuit de Nevers Magny-Cours, les décideurs ont opté pour le Circuit Paul Ricard pour cette période. Cependant, la piste n’était pas aussi populaire auprès des pilotes qu’elle l’était auprès des fans. Les routes d’accès au circuit laissaient à désirer et les lignes bleues et rouges le long de la piste ne faisaient pas non plus de belles images. L’organisation avait un accord avec la Formule 1 pour cinq courses, mais l’édition 2020 a été annulée en raison de la pandémie et donc seules quatre courses ont eu lieu sur la piste, qui n’est plus au calendrier depuis cette année.
Rencontre à Monaco
Le journal français a appris de sources qu’une rencontre aura lieu entre l’organisation française, la FOM et les autorités locales lors du week-end du Grand Prix à Monaco. Dans ces conversations, le cadre doit être déterminé, auquel l’organisation doit se conformer. De nos jours, il y a beaucoup d’organisateurs qui veulent amener un Grand Prix dans leur pays et donc les discussions portent aussi sur le prix que l’organisation doit payer. Il veut utiliser le porte-monnaie de l’État français pour cela.
Garanties
C’est aussi l’une des conditions de Domenicali pour relancer les pourparlers. Le PDG du sport a déjà été dans L’Équipe a indiqué qu’il était ouvert à toute discussion, mais souhaitait rencontrer le président Emmanuel Macron en premier lieu. Très probablement, le PDG veut une garantie que le gouvernement interviendra et Domenicali considère cela comme la meilleure stratégie. L’organisation du Grand Prix de France n’a pas encore résorbé le précédent déficit de 27 millions d’euros. Cela est dû à la course sautée en 2020.