Coup de gueule à la science
Après de nombreuses années de débat, il est clair que le système d’autorisation de l’UE n’est toujours pas en mesure de protéger la santé humaine et l’environnement. Alors que c’est en fait l’objectif de la législation européenne sur les pesticides. En 2015, l’évaluation de l’agence du cancer IARC a conclu qu’il est une association entre l’exposition au glyphosate et le cancer et la génotoxicité par les gens. De nombreuses autres études ont également souligné la possible toxicité et l’effet perturbateur hormonal du glyphosate. De plus, il a été prouvé que le glyphosate cause de graves dommages au sol, à la vie aquatique et à la biodiversité.
Le fait que l’EFSA arrive maintenant à une conclusion sans points critiques préoccupants montre à nouveau que le système d’autorisation est défaillant et que l’Europe ne prend pas au sérieux le principe de précaution.
Le Roundup est le pesticide le plus vendu au monde. Même 30 % de tous les désherbants dans l’UE sont du glyphosate. Nous devons nous en débarrasser au plus vite ! Une extension du glyphosate entrerait directement en conflit avec l’objectif de réduction de 50 % des pesticides de l’UE sur la biodiversité et dans la stratégie de la ferme à la table et la déclaration de Montréal après la COP15 sur la biodiversité.
Anke Bakker, militante de Foodwatch :
Cette conclusion obscure est une nouvelle incompréhensible pour tout le monde. Ne prenez aucun risque avec du poison. Nous appelons notre ministre : votez pour la santé publique et l’environnement et arrêtez cette substance toxique !
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