Les Françaises s’étaient rendues de leur propre gré dans les zones irakiennes et syriennes contrôlées par des groupes jihadistes. Ils ont été capturés après la chute du califat en 2019. En France, ils seront remis « aux autorités judiciaires compétentes », a précisé le ministère. Les mineurs rapatriés seront alors confiés aux « services chargés de la protection de l’enfance ».
C’est déjà la quatrième fois en un an que la France mène une opération de rapatriement à grande échelle depuis les camps syriens. À l’été 2022, le pays avait mis fin à sa politique de rapatriement au cas par cas. Lors des trois opérations précédentes, au total 46 femmes et 107 enfants ont été ramenés en France.
Le retour des proches des jihadistes assassinés ou capturés est un sujet sensible en Europe et notamment en France, qui a été la cible d’attaques jihadistes à plusieurs reprises. La France avait déjà été condamnée par les Nations Unies pour avoir refusé de rapatrier des femmes et des enfants de Syrie, ce qui était considéré comme une violation des conventions de l’ONU contre la torture et les traitements cruels, inhumains et dégradants.
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