La France dispose d’un généreux programme de subventions pour les véhicules électriques, où les acheteurs de véhicules électriques peuvent recevoir jusqu’à 7 000 euros de compensation. Les conditions ont été renforcées après de nombreux abus, mais la subvention existe toujours. Jusqu’à présent, comme pour toutes les autres subventions aux véhicules électriques que nous connaissons, le gouvernement ne prend en compte que les émissions de gaz à effet de serre pendant leur utilisation. A lire : s’il est nul, alors vous êtes au bon endroit, éventuellement complété par un critère concernant le prix d’achat.
C’est apparemment une épine dans le pied du ministère français de la Transition énergétique. La France prendra bientôt également en compte l’empreinte écologique d’un VE lors du processus de production lors de l’attribution de la subvention VE. Cela semble être un avenir lointain, mais selon ce qui nous a été signalé par Automotive News document les plans sont déjà très concrets. Les évaluateurs mesurent les émissions de production sur la base d’un score dit environnemental, qu’ils établissent selon une nouvelle méthode développée par L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, traduit littéralement « L’Agence pour la Environnement et gestion de l’énergie ». Lors de l’établissement de ce score, le gouvernement prend en compte :
- La production, y compris les matériaux utilisés
- Les usines d’assemblage et associées, et la consommation d’énergie qui y règne
- La batterie : type et technologie
- Transport et logistique : l’impact environnemental du transport.
Chine
Le mot « Chine » n’est pas utilisé littéralement dans le nouveau plan français, mais les véhicules électriques de ce pays semblent être une raison importante de cette nouvelle approche. Avec une part plus importante d’énergie non verte, une production sans grand respect pour l’environnement et un transport sur de longues distances, un véhicule électrique en provenance de Chine semble difficile à qualifier pour une subvention en vertu des nouvelles normes. Cela pourrait alors non seulement affecter les voitures des marques chinoises, mais aussi les Tesla et les Dacia (Spring !) construites en Chine.
Nous le saurons avec certitude en décembre, lorsque le ministère français publiera un « décret » précisant quels modèles restent éligibles aux subventions. Le gouvernement français estime pouvoir réduire l’empreinte écologique du pays de l’équivalent de 800 000 tonnes de CO2 grâce à cette mesure. Les considérations économiques ne sont pas évoquées, mais jouent sans aucun doute également un rôle.
Selon vous, les Pays-Bas devraient-ils proposer une mesure similaire ? Faites-vous entendre, mais restez amusant !