« La France et les Pays-Bas veulent de meilleurs accords sur la migration »

International30 janvier 23, 09:33Modifié le 30 janvier 23 09:59Auteur: Mark van Harreveld

Le Premier ministre Mark Rutte recevra aujourd’hui le président français Emmanuel Macron à La Haye. Les discussions porteront notamment sur l’Ukraine et la migration à l’approche du sommet européen des 9 et 10 février. « La France et les Pays-Bas souhaitent conclure de meilleurs accords avec les pays voisins en matière de migration », déclare le député du VVD Ruben Brekelmans.

Selon Brekelmans, les deux chefs d’État discuteront de deux questions en matière de migration : comment renvoyer plus facilement les personnes qui sont ici et qui ne sont pas autorisées à rester ici et comment de meilleurs accords peuvent être conclus avec les pays européens. (ANP/AFP/Christophe Simon)

Selon Brekelmans, les deux chefs d’État discuteront de deux questions en matière de migration : comment renvoyer plus facilement les personnes qui sont ici et qui ne sont pas autorisées à rester ici et comment de meilleurs accords peuvent être conclus avec les pays européens. Brekelmans cite l’exemple de la Turquie, avec laquelle un accord a été conclu il y a quelques années pour empêcher les réfugiés syriens de venir en Europe. « La France et les Pays-Bas souhaiteraient en réalité conclure davantage d’accords avec les pays voisins. »

Lire aussi | Les Pays-Bas connaissent une croissance rapide pour atteindre 18 millions d’habitants en raison de la migration

Frontières extérieures

Et cela signifie un changement d’orientation vers les frontières extérieures de l’Europe. « La plupart des personnes qui arrivent d’un autre pays en Europe viennent d’un pays sûr à ce moment-là, elles pourraient également y être accueillies. En fait, vous voulez ce voyage à travers la Méditerranée, qui mène souvent à des drames humanitaires, vous voulez donner aux gens une raison de ne pas faire ce voyage.

Et selon le député, cela peut se faire en concluant des accords avec des pays hors d’Europe. Bien sûr en échange de quelque chose en retour. « Quelles ressources utilisez-vous pour récompenser les pays, ou comment faites-vous pression sur eux s’ils ne coopèrent pas ? » Selon Brekelmans, les ministres européens ont discuté la semaine dernière du fait que cela ne se ferait pas seulement par la délivrance de visas, mais que des avantages commerciaux et une coopération au développement étaient également possibles.

Brekelmans n’est pas antipathique à la proposition française de raccourcir la procédure d’asile. « Personnellement, je pense que c’est un bon plan. »

Lire aussi | Le Conseil d’Etat réfléchit à une mesure de déplacement dans le cadre du regroupement familial

Cadice Lyon

"Fanatique des médias sociaux. Accro à la télévision. Évangéliste du Web. Fier érudit au bacon. Ninja du café. Organisateur professionnel."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *