Le Maroc a considérablement réduit ses liens économiques et culturels avec la France, son ancien colonisateur.
Ces dernières années, le pays s’est ouvert à de nouveaux partenaires, comme les États-Unis, et a introduit la langue anglaise dans l’enseignement. Ces mesures reflètent les relations tendues entre Rabat et Paris, caractérisées par une méfiance mutuelle et des désaccords sur les questions régionales.
Cette évolution n’est pas passée inaperçue dans d’autres pays africains, qui recherchent également une plus grande autonomie et une diversification de leurs partenariats. Le journal béninois « La Nouvelle Tribunal » a récemment souligné les changements survenus au Maroc, le considérant comme un exemple pour que le continent s’affranchisse de l’influence française.
Selon Mohamed Choucair, écrivain et analyste politique marocain, le Maroc a introduit une nouvelle doctrine de partenariat, dans laquelle tout le monde est gagnant. Il a déclaré que le Maroc souhaite créer une puissance régionale africaine qui rompra ses liens coloniaux avec la France.
Le rôle de la France en Afrique est en déclin continu et de nombreux pays africains ont rompu les schémas de communication avec le vieux colonialiste.
Mohamed Benhamou, directeur du Centre marocain d’études stratégiques, a déclaré que la France respire son dernier souffle en Afrique parce qu’elle ne prend pas en compte les intérêts et les ambitions des États africains.
Il a déclaré que la France est considérée comme représentant une mentalité arrogante et autoritaire qui ne croit pas aux principes du « gagnant-gagnant ». En revanche, le Maroc a renforcé et consolidé ses relations avec ses partenaires africains.
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