Les grandes puissances européennes ne veulent pas d’une législation stricte sur l’IA

Les trois plus grandes puissances économiques de l’Union européenne se sont mises d’accord sur la manière dont l’IA devrait être réglementée. La vision est moins stricte que les premières versions du prochain EU AI Act et c’est un signal clair des trois pays à l’UE.

La France, l’Allemagne et l’Italie ont aligné leurs points de vue sur la prochaine législation sur l’IA. Un document commun à cet égard aurait été vu par Reuters.

Les pays adoptent une approche moins stricte et ne veulent pas de sanctions contre les développeurs d’IA. Les pays veulent ainsi éviter que les réglementations à venir ne dissuadent les entreprises d’IA et ne freinent l’innovation.

Moins strict pour les modèles de fondation

Plus précisément, selon la vision de ces superpuissances européennes, la loi européenne sur l’IA devrait se concentrer sur les outils d’IA. Toutes les versions de la loi européenne sur l’IA actuellement rendues publiques mettent fortement l’accent sur les modèles de base. L’UE doit abandonner cette idée, selon le document : « Nous soulignons que la loi sur l’IA réglemente l’application de l’IA et non la technologie en tant que telle. »

Les développeurs de tels modèles de base ne se voient confier qu’une petite tâche. Ils doivent fournir des cartes de modèle : « Les cartes de modèle contiendront les informations pertinentes pour comprendre le fonctionnement du modèle, ses capacités et ses limites, et seront basées sur les meilleures pratiques au sein de la communauté des développeurs. » Le contenu de ces modèles de cartes pourrait ensuite être vérifié par un nouvel organisme indépendant, suggère le document.

Report de la législation finale

Le document est presque une garantie pour la poursuite des discussions au Parlement européen. Cela signifie que l’Europe risque de ne pas respecter la date limite précédemment proposée, à savoir fin 2024.

Par exemple, Brando Benifei, député européen et leader dans l’introduction de la législation, considère la soudaine chaise musicale chez OpenAI comme une raison pour laquelle la réglementation ne devrait pas être indulgente. Il se connecte Reuters: « Le drame compréhensible entourant la démission d’Altman d’OpenAI et son adhésion à Microsoft nous montre que nous ne pouvons pas compter sur des accords volontaires négociés par des dirigeants visionnaires. » En cela, il s’en prend immédiatement à l’accord mutuel qui ne veut pas imposer de sanctions aux développeurs d’IA pour non-respect de la législation.


Cadice Lyon

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