Le Championnat d'Europe de football en Allemagne est déjà terminé et l'Espagne est, pour nous, le champion d'Europe légitime. Nos garçons ont malheureusement échoué en demi-finale contre l'Angleterre, mais nous pouvons néanmoins nous réjouir d'un tournoi réussi. Gewoonvoorhem et Heineken ont assisté au match de groupe le plus amusant, du moins sur le papier, de notre pays de grenouilles : Pays-Bas-France, joué à Leipzig, en Allemagne de l'Est.
En route pour Leipzig
Nous commencerons notre voyage le jeudi 20 juin, un jour avant le match, à la gare centrale d'Amsterdam. Gewoonvoorhem est à Heineken J'ai été invité à assister au match de groupe Pays-Bas-France à Leipzig, ce qui était le plus amusant à l'avance. C'était vraiment excitant : encourager nos garçons et voir la superstar Kylian Mbappé en action pour l'équipe française en même temps. Mais nous y reviendrons plus tard.
Quoi qu'il en soit, notre voyage commence à la gare centrale d'Amsterdam, où un voyage en train de plus de huit heures nous attend. Un changement rapide à Duisbourg et Hanovre et après avoir parcouru la campagne allemande à une moyenne de 250 kilomètres par heure, nous sommes en fait à Leipzig avant même de nous en rendre compte. Leipzig, une ville que nous ne connaissons en fait que par le club de football et Xavi Simons, mais qui semble avoir tout un monde derrière elle. Leipzig s'avère être la ville de la musique en Allemagne. Plusieurs compositeurs emblématiques tels que Richard Wagner (né à Leipzig), Johann Sebastian Bach, Gustav Mahler, Felix Mendelssohn-Bartholdy et Edvard Grieg sont inextricablement liés à la ville est-allemande. Ils ont tous vécu et/ou travaillé longtemps à Leipzig. Leipzig est une ville imprégnée de musique classique, c'est clair. Le centre-ville, par exemple, regorge d'art, de culture et d'une bonne dose d'histoire.
Notre hôtel se trouve à deux pas de la gare centrale de Leipzig, en plein centre-ville et à deux pas de la fanzone des Oranje. Après un très long voyage en train, nous nous rafraîchissons, nous nous imprégnons d'un peu de Danemark-Angleterre et nous nous rendons dans une banlieue de la ville où se trouve un restaurant mexicain qui a l'air remarquablement chaleureux malgré l'atmosphère environnante. Ce quartier est clairement une toute autre facette de cette ville musicale. L'époque soviétique y est encore présente dans toute sa splendeur, comme en témoignent les vieux bâtiments couverts de graffitis. La nourriture est en tout cas sublime – tout comme la bière qui coule à flot. Après avoir rempli nos estomacs, nous nous rendons dans la partie du centre qui est désormais occupée par des milliers de fans des Oranje. Dans un pub situé dans une ruelle un peu plus calme, nous trouvons enfin notre place et nous assistons à la deuxième moitié de l'Espagne-Italie. Encore un cracker. Nous n'arriverons pas trop tard, car demain – vendredi 21 juin – sera le moment le plus important de ce voyage.
Jour de match!
Vendredi 21 juin, le jour de vérité. Ce soir à 21h00, les Pays-Bas et la France s'affronteront à la Red Bull Arena pour le deuxième match de groupe du tournoi. Le scepticisme est de mise, l'histoire des rencontres mutuelles n'est bien sûr pas vraiment en faveur des Pays-Bas. Les cinq dernières rencontres se sont soldées par quatre défaites, dont deux par pas moins de 4-0. Mais bon, c'est un tournoi, et nous avons le héros national Wout Weghorst dans nos rangs. Et en plus, la France semble devoir se passer de son joueur vedette Kylian Mbappé : l'attaquant de 25 ans du Real Madrid s'est cassé le nez lors du premier match de groupe contre l'Autriche. On ne sait rien encore de son sort.
Après un après-midi passé à explorer les terrasses de Leipzig et à manger une délicieuse tarte flambée, nous nous dirigeons vers la Wilhelm Leuschner Platz vers 18h30 pour la désormais célèbre marche des supporters des Oranje vers le stade. Nous sommes maintenant habillés de nos plus beaux vêtements Maillots Heineken x Baskets (voir photo ci-dessous). Une chemise unique avec un indice spécial : on peut la porter des deux côtés ; un côté orange (parfait pour une occasion comme celle-ci) et l'autre côté vert Heineken. Trop cool ! Une véritable pièce de collection pour nous.
C'est très impressionnant de défiler parmi tous ces milliers de fans d'Orange au lieu de le voir sur les réseaux sociaux. DJ Mental Theo et Snollebollekes avec le tube local Gauche droite Après avoir chauffé le public, nous sommes escortés pendant environ une heure et demie et nous nous retrouvons soudain devant la Red Bull Arena, le terrain de jeu de ce soir. La tension commence à monter ! Une fois à l'intérieur, il faut laisser l'ambiance s'installer : c'est incroyable d'être là ! Puis la composition arrive : les Pays-Bas avec les noms habituels, et la France sans Kylian Mbappé. D'un point de vue chauvin, c'est un avantage, en tant que fan de football, c'est dommage. Il est sur le banc, mais, spoiler alert, il ne jouera finalement pas.
Il est 20h50 et les joueurs entrent sur le terrain. Le match est sur le point de commencer, mais pas sans les hymnes nationaux. La chair de poule envahit déjà La Marseillaise, et au Wilhelmus, on a la gorge nouée. A 21h00 précises, l'arbitre Anthony Taylor siffle le début du match. Memphis Depay donne le coup d'envoi, on a commencé. Au bout d'une minute, on sursaute : Jeremie Frimpong est expulsé dans la profondeur, mais sa tentative est joliment arrêtée par le gardien français Mike Maignan. Si c'est un signe avant-coureur…
Xavi Simons
Du point de vue néerlandais, non. La France se crée des occasions, là où Antoine Griezmann aurait dû se créer. Il récupère le ballon d'Adrien Rabiot, alors qu'ils sont tous les deux devant le gardien, mais l'attaquant de l'Atlético Madrid prend le dessus. Occasion ratée. Le match se prolonge un peu. C'est excitant, mais aucune des deux équipes n'est vraiment en danger. Un tir de Gakpo est encore arrêté par le gardien. Avant même de s'en rendre compte, c'est la mi-temps. Après la pause, on continue de la même manière, jusqu'à la 65e minute. Une autre grosse occasion pour la France. Antoine Griezmann récupère le ballon devant le but, ne frappe pas bien le ballon, ce qui permet à Bart Verbruggen de le sauver miraculeusement de la jambe gauche. Les 20 dernières minutes pourraient être angoissantes. Mais ensuite : centre depuis le côté, Memphis Depay récupère le ballon, tire, mais Maignan sauve. Le rebond est pour Xavi Simons, et il marque. 1-0 ! Le stade est en extase, la bière coule à flots, mais qu'importe. Les Pays-Bas mènent, à 20 minutes de la fin, face à la France. Tout le monde a le sentiment que ce pourrait être le match gagnant.
Jusqu'à ce que le message « VAR Check » s'affiche à l'écran. Bien sûr, cela ne peut jamais être une bonne nouvelle. Et en effet, l'arbitre Anthony Taylor annule le but : hors-jeu gênant de Denzel Dumfries. Le découragement prend le dessus, et bien sûr l'arbitre britannique est le bouc émissaire. Ce moment donne un nouvel élan aux Français. Les Pays-Bas semblent incapables de faire quoi que ce soit d'autre, et les Français poussent encore quelques fois. Mais les Pays-Bas tiennent bon, et après 94 minutes de jeu, le score est le même qu'au début : 0-0. Nous aurions signé pour cela à l'avance, mais celui-ci est toujours amer. Un peu vaincus, mais riches d'une expérience très cool, nous retournons à l'hôtel, où nous lavons la petite gueule de bois avec un repas du bien connu M jaune.
Le lendemain est consacré au retour vers Amsterdam. Un voyage inoubliable ! Merci Heineken !
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