Produits phytopharmaceutiques : litige sur les règles de distance plus élevées en France

En France, la réglementation des distances pour l’utilisation des pesticides à proximité des zones d’habitation continue de se débattre. Le point de discorde est, comme on le sait, les exigences pour les zones sans usage phytosanitaire (ZNT), qui, selon la culture et la matière active, devraient créer une distance comprise entre 3 m et 20 m des zones résidentielles.

Des exigences peut-être plus élevées pour les agriculteurs

La semaine dernière, la plus haute juridiction administrative, le Conseil d’État, s’est penchée sur les exigences légales du ZNT. Lors d’une audition, le représentant du gouvernement a évoqué la perspective de rendre obligatoire l’information du public pour toute utilisation de produits phytopharmaceutiques. Le représentant du gouvernement a également apporté une meilleure protection pour les personnes qui travaillent à proximité de l’application en jeu. Cependant, cela pourrait entraîner de nouvelles exigences pour les agriculteurs, car des cahiers des charges et des réglementations de distance pourraient être introduits à proximité des entreprises.

Jusqu’à présent, les bureaux, les zones commerciales ou les entrepôts n’ont pas été pris en compte, seulement les zones résidentielles. En mars, la Cour constitutionnelle a déclaré inconstitutionnelles certaines dispositions du ZNT car les droits des personnes concernées n’étaient pas suffisamment pris en compte. Les lignes directrices pour les consultations avec les personnes concernées ont été critiquées; ceux-ci permettent, entre autres, de réduire les distances spécifiées, dans certains cas de manière significative.

Le gouvernement veut un nouveau départ

Selon les organisations environnementales, cependant, la plupart des consultations étaient très unilatérales. Il n’y a pas vraiment eu de dialogue, les informations officielles ont été cachées et les commentaires des habitants concernés ont été ignorés. Le gouvernement aspire désormais à un nouveau départ et a récemment demandé aux préfets de reprendre les consultations nécessaires et de les mettre en place de manière juridiquement sécurisée, tout en se fixant un délai extrêmement serré.

Albain Forestier

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