Margaux Pinot, La judoka olympique française, a posté une photo de son visage gonflé. Selon son accusation, c’est son coéquipier et entraîneur qui l’a dévasté Alain Schmitt. Sa dénonciation a conduit à l’arrestation de l’homme qui a cependant été remis en liberté. Selon le juge, il n’y a pas suffisamment de preuves de culpabilité.
Le poste est la réaction du judoka, médaillé d’or un Tokyo avec l’équipe de France. Elle écrit que son partenaire l’a frappée, lui a écrasé la tête contre le sol et a tenté de l’étrangler lors d’une bagarre le week-end à Paris. Elle s’est réfugiée chez les voisins qui ont appelé la police. Il a nié toute allégation.
«Combien vaut leur défense diffamatoire contre mes blessures et le sang versé sur le sol de mon appartement ? Ce qui manquait? La mort à la fin, peut-être ? C’est probablement le judo qui m’a sauvé. Et mes pensées vont aussi à ceux qui ne peuvent pas en dire autant », écrit le sportif français sur les réseaux sociaux.
Au journal Le Parisien elle a dit que l’homme est venu la voir ivre. Il devait l’accompagner à l’aéroport. «Il avait souvent l’habitude de m’insulter, de me dénigrer, de me dire des choses désagréables sur mon caractère ou mon comportement. On a eu des disputes violentes, mais il n’a jamais levé la main« . Il a dit que c’était un combat comme un autre, avec des tiraillements des deux côtés. Vous avez dit devant le tribunal que « ce n’était pas un combat de judo, c’était des coups de poing ».
Au moins son cas devant un tribunal nous est parvenu, le procureur est prêt à faire appel et il y a eu une solidarité unanime. Seule la solidarité de l’étranger est ce qu’elle a eu Peng Shuai, le joueur de tennis chinois qui a dénoncé les violences subies par un ancien leader du Parti communiste. C’était quelques jours avant qu’il ne fasse une apparition publique après la plainte. Lors de la diffusion de photos ainsi que lors d’appels téléphoniques passés avec le président de la Comité International Olympique il n’était pas évident que la joueuse de tennis soit totalement libre de s’exprimer.
Il y a une position internationale. Le circuit de tennis féminin, WTA, ne fera plus escale en Chine et à Hong Kong jusqu’à ce qu’il y ait des nouvelles non médiatisées par le gouvernement chinois de Peng Shuai. En revanche, il n’y a pas l’ombre d’un procès, l’accusation n’a même pas été prise en considération.
Deux cas différents qui racontent pourtant à quel point le monde du sport n’est pas à l’abri des violences et à quel point même des femmes connues ne sont pas crues dans leurs plaintes. Comme cela est arrivé par le passé à d’autres, y compris les très jeunes filles de la équipe américaine de gymnastique, avec leurs plaintes, cependant, à la prison à vie pour le médecin.
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