En France, le ministère de l’Agriculture n’attend pas de charge financière supplémentaire pour les producteurs en raison de la fin imminente de la castration des porcelets anesthésiés. La semaine dernière, le ministère a évoqué les dispositions de la deuxième loi votée en octobre pour renforcer les producteurs. La condition d’anesthésie est liée à la conclusion d’un contrat selon le nouveau cahier des charges, ce qui garantit à son tour que les coûts de production sont pris en compte et donc également que la charge supplémentaire est répercutée. De même, l’information départementale réglemente la vente des porcelets pour la production de viande pour les labels de qualité ; Cependant, il y aura des exceptions pour le marketing direct et les petites entreprises.
Dépliants et formations à distance sur l’élimination locale de la douleur
La castration des porcelets sans anesthésie sera interdite en France au 1er janvier 2022. L’intervention chirurgicale devra alors être précédée d’une anesthésie, qui pourra être réalisée par les propriétaires d’animaux ou leurs salariés. Pour soutenir cela, le ministère a publié la semaine dernière des brochures sur l’élimination et le traitement locaux de la douleur ainsi que des informations de base sur la base scientifique. À la fin du mois, un module de formation à distance devrait également être disponible, qui a été développé par l’institut spécialisé de l’élevage porcin (Ifip) en collaboration avec une association vétérinaire. Le module doit être complété par des instructions techniques sous forme écrite et des instructions pratiques d’un vétérinaire local.