Une autre belle page de l’histoire du rugby s’est écrite au Stade de France, et les dieux du ballon ovale en ont fait les frais
Ainsi se termine ce samedi soir, avec un Stade de France en fête, avec des All Blacks démolis à Paris par une France qui a réussi l’examen de maturité de ce 2021. Pour les terribles garçons de Galthié, il en fallait des preuves pour confirmer les nombreuses bonnes impressions fait au cours de ces deux années. Il est arrivé, contre l’adversaire le plus important, peut-être un peu éprouvé par la très longue série de matches qui les ont vus protagonistes presque sans interruption de juillet à aujourd’hui, mais il ne peut et ne doit être ni une circonstance atténuante pour les perdants ni une délégitimation. pour les gagnants. La France, ce soir, a joué un match presque parfait : elle a dominé la première mi-temps, a résisté dans les 20 premières minutes de la seconde mi-temps lorsque la Nouvelle-Zélande a fait feu et épée au milieu du terrain, et au bon moment elle a encore frappé en fermant le correspondre. Que pouvez-vous dire d’autre à une équipe comme celle-ci ?
La chronique
Dès le premier instant, la France semble avoir un avantage. Les All Blacks (aujourd’hui avec un maillot blanc inhabituel) ont du mal à résister à un impact si fort sur le match des bleus, qu’au premier ballon jouable ils s’engrènent avec le cinquième et s’envolent directement dans les 22 adversaires. L’action s’inspire de Ntamack, la Nouvelle-Zélande souffre et lorsqu’il récupère le ballon il le repousse sans sortir de la zone rouge. C’est l’occasion d’activer le maul français dévastateur : il est barré par Mauvaka, qui s’enlève aussi le luxe de le finaliser. 7-0, avec la transformation de Jaminet.
La réaction des All Blacks est là, mais ils se rendent tout de suite compte qu’avec cette France c’est très dur de se créer des opportunités concrètes. On part souvent en quête d’avancement avec les attaquants, et l’indiscipline des bleus permet à Jordie Barrett de raccourcir à 7-6. Quand la France attaque en revanche, c’est tout autre chose : Penaud claque entre un Néo-Zélandais et l’autre sans jamais être mis au sol, Fickou danse – comme toujours – entre les maillots de l’adversaire, Dupunt inspire et impose un rythme fou à l’action , et enfin Ntamack y met la tête et les jambes, trouve le trou et marque le but, 14-6.
Le Stade de France est en ébullition. L’équipe de Galthié gère le jeu à sa guise, en augmentant l’intensité ballon en main et en la ralentissant lorsqu’il s’agit de défendre, mettant continuellement du sable dans les engrenages néo-zélandais et libérant leurs 22 dès que possible. La Nouvelle-Zélande est en totale pitié de l’adversaire, ne parvient pas à devenir dangereuse et semble encore moins capable de résister aux poussées françaises. A 30′ Dupont ouvre le terrain d’un magnifique kick-pass, Fickou fait la berge pour l’habituel run d’un Ntamack dévastateur, puis Villière lui apporte un soutien du côté fermé, casse deux plaquages et atteint les 5 mètres. Les All Blacks ne peuvent s’empêcher de passer une faute, mais cela revient à donner une autre touche très dangereuse : un maul de plus, toujours Mauvaka à la barre, toujours un but. 24-7, avec Jaminet mettant n’importe quel ballon entre ses pieds entre les poteaux de but.
En seconde période, comme prévu, la réaction furieuse de la Nouvelle-Zélande arrive : on mise sur des lignes directes, des avances simples mais efficaces. L’élargissement se fait également à travers une série de « pick up and go » en avant. Au bon moment, Smith joue le verrou sur Jordie Barrett qui trouve le drapeau et raccourcit la distance. L’extrême ne trouve pas la transformation, et le score reste à 24-11.
Galthié comprend que le moment est délicat, et met Gros, Bamba et Taofifenua, tandis que les All Blacks changent toute la ligne de front. Puis soudain, de manière surprenante, Rieko Ioane entre dans le jeu : en sommeil pendant 50 minutes, il s’illumine pour la première fois lorsque Smith a besoin d’un ballon parfait pour son run en plein champ. Les maillots de la défense française sont trop larges, le centre néo-zélandais en profite et avec sa foulée de 50 mètres vole directement au but.
Le 24-18 tout est rouvert. Jaminet laisse respirer son équipe et s’étire à nouveau au-delà de la pause, mais désormais tout peut arriver : Taukei’aho trouve deux avances impressionnantes dans les 22 français, puis Ardie Savea ferme l’entraînement et rouvre le jeu définitivement : 27-25. L’inertie du match semble complètement du côté des All Blacks, mais dans le moment le plus difficile Ntamack invente un jeu fou : il récupère le ballon dans sa zone d’en-but, et au lieu d’annuler il relance ballon en main, envoyant le La défense néo-zélandaise s’affole. . Il monte à 22, et Savea est contraint à une faute professionnelle, écopant du carton jaune. Jaminet fait 30-25.
Les All Blacks semblent progressivement revenir à la frénésie de la première mi-temps, et les 5 points de retard – pourtant peu nombreux – l’alimentent davantage. Dans cette situation déjà précaire, Havili fait une omelette : joue le ballon dans ses 22, prend l’interception de Penaud et l’ailier français vole entre les poteaux pour 37-25. Le jeu se termine essentiellement ici. En effet, la France aurait même la possibilité de rendre le passif encore plus lourd, mais en finale ils se contentent de 3 autres points : ça termine 40-25 pour la France, qui démolit les All Blacks à tous points de vue.
Francesco Palma
Regardez les moments forts de France – Nouvelle-Zélande sur ce lien.
Le tableau de bord de France-All Blacks :
La France: 15 Melvyn Jaminet, 14 Damian Penaud, 13 Gaël Fickou, 12 Jonathan Danty, 11 Gabin Villière, 10 Romain Ntamack, 9 Antoine Dupont (c), 8 Gregory Alldritt, 7 Anthony Jelonch, 6 Francois Cros, 5 Paul Willemse, 4 Cameron Woki , 3 Uini Atonio, 2 Peato Mauvaka, 1 Cyril Baille.
Disponible: 16 Gaëtan Barlot, 17 Jean-Baptiste Gros, 18 Demba Bamba, 19 Romain Taofifenua, 20 Thibaut Flament, 21 Dylan Cretin, 22 Maxime Lucu, 23 Matthieu Jalibert
Mete : Bâtiment 3 ′ Dupont 13 , Bâtiment 31 , Penaud 69 ′
Transformations : Jaminet 4 , 14 , 32 , 69
Sanctions : Jaminet 25 , 54 , 63 , 80
Tous les Noirs: 1 Joe Moody, 2 Dane Coles, 3 Nepo Laulala, 4 Brodie Retallick, 5 Samuel Whitelock (c), 6 Akira Ioane, 7 Sam Cane, 8 Ardie Savea, 9 Aaron Smith, 10 Richie Mo’unga, 11 George Bridge, 12 Quinn Tupaea, 13 ans. Rieko John, 14 ans Will Jordan, 15 ans Jordie Barrett.
Disponible: 16 Samisoni Taukei’aho, 17 George Bower, 18 Ofa Tuungafasi, 19 Tupou Vaa’i, 20 Shannon Frizell, 21 Brad Weber, 22 Damian McKenzie, 23 David Havili
Météo : J. Barrett 48′, R. Ioane 52′, Savea 60′
Transformations : J. Barrett 53 , 61
Coups francs : J. Barrett 6 , 9 ′
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