Theo, Leao, Tonali, le secret de leur explosion a un nom et un prénom : Stefano Pioli

A l’issue de Venise-Milan, la première question qui a été posée par le correspondant de DAZN à Theo Hernandez, star du jour avec un doublé et une belle performance, était : « Mais où Milan trouve-t-il toutes ces énergies ? ». La réponse du côté français, hier avec le brassard de capitaine au bras, a été sincère et spontanée : « C’est grâce à l’entraîneur. » Les performances des singles, Leao, Tonali, Theo, Kalulu, sont de plus en plus pétillantes et convaincantes, et sont dirigées par un seul chef d’orchestre : Stefano Pioli.

COMBIEN DE RIDES – Hier l’entraîneur, qui à Venise a dû se présenter avec une défense en pleine urgence comme contre Rome, a réussi à contrôler et à rendre facile un match qui n’était pas facile. Tout ça le jour de son banc numéro 400 en Serie A : « Je ne savais pas » – il sourit malicieusement – « il y en a beaucoup… Mais tu vois, combien de rides j’ai (rires, ndlr). J’espère pour doubler. Je ne suis plus si jeune, mais à l’intérieur je me sens très jeune. J’espère continuer et le faire avec ce club qui me met en position de travailler à mon meilleur.  » L’entraîneur ne manque jamais une occasion de se montrer reconnaissant pour la grande opportunité qui lui a été accordée ; évidemment tout méritée, personne ne lui a rien donné.

CROISSANCE – Parmi les nombreux mérites de Pioli, il en est un particulièrement important, à savoir la valorisation de plusieurs jeunes, au point de les placer au cœur du projet Rossoneri. Theo, Leao et Tonali sont les exemples les plus frappants, les deux derniers arrivant d’une année pas particulièrement brillante pour diverses raisons, cette année ils parviennent à faire la différence dans des domaines clés du domaine également grâce aux diktats du technicien, en en plus de sa confiance inconditionnelle. D’après les déclarations de l’entraîneur émilien dans les conférences et dans l’après-match, il est clair qu’il existe un dialogue constant et fructueux avec ses garçons, visant à les encourager et à les faire donner le meilleur d’eux-mêmes pour atteindre leur plein potentiel. C’est le cas pour Theo : « Je lui ai dit qu’il est déjà un très bon joueur, mais ce serait dommage qu’il soit satisfait. Je lui ai dit qu’il peut devenir un top », pour Leao : « Pour Leao ils ne veulent pas être répétitif mais les mêmes concepts exprimés pour Theo. Il doit travailler pour devenir un footballeur de classe mondiale : il faut beaucoup de temps, de travail et de sacrifices pour obtenir les meilleurs résultats possibles » et pour Tonali : « Je pense qu’il est le plus fort jeune que j’ai entraîné. Son secret, c’est le travail quotidien ». L’entraîneur a cru en eux, les a attendus et a travaillé dur pour eux, maintenant il les apprécie avec satisfaction, mais sans complaisance : la route pour devenir champions est tracée, mais encore longue.

Albain Forestier

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