La campagne anti-discrimination, cofinancée par l’Union européenne, a été lancée la semaine dernière par l’organisation nationale qui défend la démocratie et les droits de l’homme. Par exemple, des textes accompagnant des images de femmes voilées et non dévoilées dans un film affirmaient que « la beauté consiste dans la diversité, comme la liberté dans un hijab (foulard) ».

« L’islam est l’ennemi de la liberté. Cette campagne est l’ennemie de la vérité », a tweeté le polémiste d’extrême droite et candidat potentiel à la présidentielle Eric Zemmour. Sa concurrente Marine Le Pen a qualifié la vision positive du voile islamique de « scandaleuse et indécente ».

Des politiciens de droite moins radicaux ont également exprimé leur mécontentement. Il y avait aussi des voix de désapprobation à gauche et au sein du gouvernement. Selon la secrétaire d’État Sarah El Haïry (Jeunesse), la campagne a pris fin après qu’elle s’y soit fermement opposée.

Le Conseil de l’Europe indique qu’il envisagera une « meilleure présentation » du projet, qui vise à lutter contre la discrimination et à « sensibiliser à la nécessité de respecter la diversité et l’inclusion ».