(ANSA) – IMPERIA, 05 NOV – Des transactions financières suspectes dont des paiements ou retraits au guichet, des chèques et des virements bancaires, mais aussi des remises mises en œuvre par le biais de « virements d’argent », pour un total de 240 millions d’euros ont été contrôlées par la police financière d’Imperia de janvier à aujourd’hui, dans le cadre d’une vaste action anti-blanchiment. Parmi celles-ci, des infractions fiscales pour 150 millions d’euros ont déjà été constatées.
En particulier, 142 rapports sur des transactions suspectes ont fait l’objet d’une enquête, avec des enquêtes financières et d’enquête impliquant 645 personnes, y compris des personnes physiques et morales, dans toute la province. L’armée a enquêté sur des dizaines de transactions suspectes soumises par des intermédiaires financiers, des professionnels de la comptabilité juridique et d’autres opérateurs (courtiers de crédit, marchands de jeux, sociétés de transport de sécurité…), auxquelles s’ajoutent des contrôles sur les mouvements transfrontaliers de devises.
Sur les 142 signalements, 67 ont été transmis aux autorités judiciaires et regroupés dans des dossiers d’enquête portant principalement sur des délits économiques et financiers (y compris des délits fiscaux et des délits contre la propriété). D’autres signalements ont ensuite permis d’activer des poursuites pénales pour délits fiscaux, faillites frauduleuses, escroqueries à l’Etat, perceptions indues de fonds publics et détournements de fonds, avec dénonciation des responsables.
Entre autres, dans le cadre des activités de lutte contre le trafic transfrontalier de devises à la frontière italo-française, notamment à la barrière autoroutière de Vintimille et à l’ancien col de Ponte San Ludovico, le Gdf a intercepté, depuis le début de l’année, environ 250 000 euros (les sommes supérieures à 10 000 euros doivent être déclarées), pour un total d’environ 170 000 euros non déclarés.
Entre autres, le représentant légal d’une société de Riva Ligure qui avait sollicité et bénéficié d’un prêt garanti, prévu par le décret sur la liquidité, d’un montant d’environ 25 mille euros, a été signalé pour détournement de fonds au détriment de l’État, pour ensuite détourner une partie des fonds en les faisant affluer sur le compte personnel et en dépensant environ 13 mille euros en croisières, en achats de jeux vidéo et en abonnements à des plateformes de streaming.
Le directeur d’une société de Sanremo a plutôt été dénoncé pour détournement de fonds et fait l’objet d’une enquête pour faillite frauduleuse, pour avoir encaissé plus de 100 mille euros de versements sur son compte courant, à destination de la société qu’il administrait.
Le propriétaire d’un centre de traitement de données à Taggia, en revanche, risque une amende pouvant aller jusqu’à 50 000 euros pour défaut d’identification et de vérification adéquate des clients sur environ 170 clients, pour défaut de conservation des documents d’identification et pour défaut de remplir le formulaire formulaires de profilage des risques de blanchiment d’argent. .
Par conséquent, il existe un opérateur de compro-oro de Vintimille, qui a été accusé de 123 violations pour « non-utilisation de moyens de paiement autres que les espèces » car il a été établi que les paiements correspondants, égaux à environ 200 mille euros sont, en en tout ou partie, effectués en espèces pour des montants dépassant le seuil de 500 euros, au-delà duquel il est obligatoire, pour l’activité d’achat d’or, d’utiliser des moyens de paiement traçables.