Arrestations dans des actions contre le candidat présidentiel français Zemmour | À l’étranger

Selon la police, environ 2 200 personnes se sont rassemblées à Paris pour exprimer leur consternation face à la candidature de l’ancien journaliste, écrivain et personnalité des médias à la présidence française. Mardi, Zemmour, qui a été condamné à deux reprises pour incitation à la haine raciale, a annoncé son intention de « sauver la France » et a déclaré que de nombreux électeurs ne reconnaissaient plus leur propre pays.

La manifestation à Paris était organisée par une cinquantaine de syndicats, partis et associations. Selon eux, environ 10 000 personnes étaient présentes. « Zemmour a fui Paris », a applaudi un porte-parole du syndicat Solidaires. « Il est important de montrer que nous ne permettons pas l’avancée du fascisme. » Finalement, deux personnes ont été interpellées.

D’autres militants se sont rassemblés à Villepinte où Zemmour a finalement prononcé son discours. 46 manifestants ont été arrêtés pour avoir enfreint une ordonnance restrictive en vigueur.

Nouvelle fête

Au cours d’un discours de près d’une heure et demie, Zemmour annonce le nom de son parti : Reconquête. « Si je gagne cette élection, ce ne sera pas un autre changement de pouvoir, mais une reconquête du plus grand pays du monde », a déclaré Trump, comme on le décrit parfois. Il s’est engagé à réduire l’immigration et à réduire les impôts sous les acclamations des quelque 10 000 partisans présents. Son slogan se lit comme suit : « Impossible n’est pas français » (traduction libre : le mot impossible n’est pas français), expression attribuée à Napoléon Bonaparte.

Pendant le discours, des combats ont éclaté dans la salle et des chaises ont été lancées sur des militants qui se sont levés en portant des T-shirts portant l’inscription « Non au racisme ». Au moins deux d’entre eux ont été jetés hors de l’espace, saignant. « Nous voulions faire une manifestation non violente », a déclaré un porte-parole de SOS racisme qui était à l’origine de l’action. « Les gens leur ont sauté dessus et ont commencé à les frapper. »

L’homme de 63 ans va plus loin dans ses déclarations sur l’islam et la migration que Marine Le Pen, qui dirige le Rassemblement national de droite. Il a noté que les musulmans « colonisaient » son pays et a suggéré d’interdire les prénoms étrangers tels que Mohammed et Kevin. Le Pen l’accuse de provoquer inutilement la division.

Écoutez également le dernier épisode de ‘Le pays de Wierd Duku‘ à propos d’Eric Zemmour, entre autres :

Campion Roussel

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