En France, au onzième jour de la contestation nationale contre l’augmentation de l’âge de la retraite, des actes de vandalisme ont été provoqués et des dizaines de manifestants ont été arrêtés. Il y avait aussi des blessés. Selon les autorités, 570 000 personnes ont manifesté, soit 170 000 de moins que lors de la précédente manifestation fin mars. Les syndicats dénoncent alors 2 millions de manifestants.
Selon les syndicats, 400 000 personnes étaient en déplacement à Paris. La police l’a estimé à 57 000. Fin mars, la police comptait 93 000 et les syndicats 450 000.
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Plus de trois cents personnes ont envahi le restaurant La Rotonde, où le président Emmanuel Macron a célébré une victoire électorale en 2017. Il y a eu un incendie pendant un moment. Des manifestants sont également brièvement entrés dans les bureaux du grand gestionnaire d’actifs américain BlackRock dans la capitale. Les routes et les universités ont également été bloquées, tout comme l’accès à une partie de l’aéroport Charles de Gaulle.
Émeutes
Des émeutes éclatent à Paris, Lyon et Nantes, entre autres. Selon des médias français, des manifestants et au moins quatre policiers ont été blessés dans la capitale. En fin d’après-midi, une vingtaine d’arrestations avaient été effectuées. Des commerces ont été endommagés à Lyon et la police a tiré des gaz lacrymogènes à Nantes. Plus d’une vingtaine de personnes y ont été arrêtées. A Lyon, neuf agents ont été blessés et neuf interpellations ont été signalées.
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Les gens sont également descendus dans la rue dans des villes comme Bordeaux, Rennes, Brest, Nice, Marseille, Perpignan et Clermont-Ferrand, mais généralement moins que lors de la précédente grande journée de protestation fin mars. Les autorités avaient prévu jusqu’à 800 000 manifestants à travers le pays. Ils protestent contre l’augmentation de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans.
Conversations stériles
La veille, le gouvernement et les syndicats avaient eu des pourparlers infructueux sur les mesures qui, selon le gouvernement, devraient rendre à nouveau le système de retraite abordable. Le soi-disant Conseil constitutionnel peut encore (partiellement) revenir sur la réforme.
Depuis l’adoption de la loi par Macron à la mi-mars, plus de 1 850 arrestations ont été effectuées lors d’émeutes, selon le gouvernement.