ITALIE-FRANCE 75-84
Premier semestre marqué par le solde maximum entre l’Italie et la France, les transalpins s’appuyant sur leurs deux étoiles au départ, avec 16 de leurs 20 premiers points obtenus des mains de Evan Fournier et Rudy Gobert. Les bleus répondent avec généralement Simone Fontecchio, mais très précieux aussi les points d’Achille Polonara et les défenses toujours parfaites de Nicolò Melli. Au deuxième quart-temps, les transalpins commencent à compter de plus en plus sur leurs longs, « martelant » le ballon à l’intérieur et essayant d’exploiter le avantage du tonnage et des centimètres. Pourtant, l’Italie ne meurt jamais, elle se bat comme un lion dans les rebonds offensifs (déjà 8 – pour 10 points dès les deuxièmes occasions – en première mi-temps) et trouve le paniers d’expérience et de talent par Danilo Gallinari, qui à l’intervalle avec Polonara est le seul bleu à deux chiffres à 10 points. En revanche il y en a 12 pour Fournier et 10 pour Gobert, tandis que Batum touche le double double avec 7 points et 8 rebonds auxquels il ajoute aussi deux formidables contres, avec le transalpini au repos devant un seul point, 43-42.
Le troisième quart est tout à l’avantage de nos adversaires, qui place un partiel du 21-12 et ils semblent creuser un sillon décisif dans le jeu. Mais ce n’est pas décisif, car le groupe entraîné par Meo Sacchetti ne meurt jamais. Débutée avec 10 points de retard en dernière période, l’Italie revient d’abord au contact puis même au nul, à 73-73. Dans la finale incandescente pourtant, les Français sont meilleurs que nous et malgré les 20 revirements ils placent les série décisive de 11-2 cette condamne les Azzurri à être éliminés et jette l’équipe de Vincent Collet en demi-finale, face à la Slovénie. L’Italie quitte la scène la tête haute après s’être battu jusqu’à la dernière minute : contre la France on a vu le meilleur Danilo Gallinari du tournoi olympique (double double de 21 points et 10 rebonds, infaillible de la ligne avec 9/9) mais encore une fois la nôtre le meilleur buteur est Simone Fontecchio, à 23 ans, auteur d’un JO mémorable. Le jeu sous les Français, profitant de leur avantage de taille, et les individualités des individus ont fait la différence : excellent à la fois Gobert (22 et 9 rebonds) qui Fournier (21 points) que Batoum, le meilleur du terrain pour les transalpins et auteur d’un double doublé de 15 points et 14 rebonds agrémenté de grands jeux défensifs. Il se termine 85-74 pour la France, troisième demi-finaliste avec la Slovénie, l’équipe des États-Unis et l’Australie.