Les entretien le plus longtemps eu par Bergoglio avec un président américain : une heure et quart. La rencontre entre Pape Francesco e Joe Biden – première étape en vue du G20 – qui s’est déroulée ces dernières heures au Vatican. Avec Donald Trump était de 30 minutes en 2017 et avec Barack Obama 50 minutes en 2014. « Vous êtes le plus grand combattant de la paix que j’aie jamais connu » : c’est ainsi que le président des États-Unis s’est adressé au Pontife, selon ce qui a été rapporté par le Cnn. Les deux se sont parlé dans le Bibliothèque apostolique vers 12h10 le 29 octobre et la fin de la conversation privée était à 13h25. Ensuite salutations et échange de cadeaux jusqu’à 13h40. Le pape François a fait don au leader ‘Il Pellegrino’, d’une peinture sur céramique, des volumes de documents pontificaux, du message pour la paix de cette année signé par le Saint-Père et du document sur la fraternité humaine et le volume sur la Statio Orbis du 27 mars 2020, publié par Lev.
Le président a plutôt donné au pontife un devise avec le sceau des USA d’un côté et celui de l’autre Delaware, dont l’état Beau Biden, le fils aîné décédé d’un cancer à 49 ans, avait été gouverneur. La mort de Beau Biden est un thème récurrent dans les rencontres entre le président américain et le pape. En septembre 2015, en effet, trois mois seulement après la disparition de Beau, Francis a effectué une tournée aux États-Unis au cours de laquelle il était accompagné du vice-président de l’époque. Le dernier jour, avant de monter dans l’avion, un crême Philadelphia, le pontife a voulu passer du temps en prière avec toute la famille Biden. Également offert en cadeau une soutane tissé à la main à partir de 1930 par le célèbre tailleur papal Gamarelli et utilisé par l’ordre des Jésuites aux États-Unis. Et le quatrième tour que les deux se rencontrent.
« C’est agréable d’être de retour ici » : les premiers mots du président des États-Unis prononcés en entrant au Vatican, dans la cour du San Damaso. Il y a toujours eu entre les deux bon son, également sur les questions clés de la papauté : « avec l’encyclique Laudato Sì, le Pape appelle à un dialogue international sur la question la plus urgente de notre temps », a déclaré Biden en 2015 de laencyclique environnementale par Francesco. « Je l’aime », a-t-il déclaré plus tard en 2016 lorsque le pape François a critiqué les propositions du candidat à la présidence de l’époque, Donald Trump, sur l’immigration.
Le président des États-Unis Joe Biden est accompagné, lors de sa visite au Vatican pour la rencontre avec le pape François, ainsi que par la première dame, d’une importante délégation : Antoine Blink, secrétaire d’État, Jake Sullivan, assistant du président et conseiller à la sécurité nationale, Patrick Connel, chargé d’affaires, Jennifer O’Malley Dillon, adjoint au président et directeur de cabinet adjoint, Michael Donilon, adjoint au président et conseiller principal, AnnMarie Tomasini, adjoint au président, Antoine Bernal, assistant du président et conseiller de la Première Dame, Amanda Sloat, assistant spécial du président et directeur principal pour l’Europe, Kevin O’Connor, docteur du président e Asel Roberts, chef par intérim du Protocole des États-Unis. Au total, 85 véhicules ont accompagné le président américain lors de sa visite.
Plus tard, Biden s’est rendu au Quirinal pour rencontrer le président de la République, Sergio Mattarella, puis au Palazzo Chigi par le Premier ministre Mario Draghi. Les dirigeants, accompagnés de leurs épouses, ont écouté les hymnes nationaux.
Dans l’entretien entre Draghi e Biden « Les relations bilatérales ont été discutées, notamment en ce qui concerne les opportunités offertes par les plans respectifs de reprise économique« . Palazzo Chigi communique cela à la fin de la réunion. « Les deux dirigeants ont réaffirmé le solidité du lien transatlantique, et l’utilité du développement de la défense européenne aussi pour la sécurité transatlantique, dans une relation de complémentarité ». On peut le lire dans une note du Palazzo Chigi. Par ailleurs, poursuit la note, « les principales crises internationales, notamment en Afghanistan, à la suite des résultats de la réunion extraordinaire des dirigeants du G20 le 12 octobre, et la situation d’instabilité en Méditerranée et en Libye » ont également été passées en revue. Biden « a remercié et exprimé sa gratitude » à Mattarella et Draghi pour l’engagement de l’Italie à soutenir le peuple afghan et à accueillir temporairement plus de 4 000 réfugiés afghans en attente d’être transférés aux États-Unis. La Maison Blanche le rapporte. Le président des États-Unis a également exprimé sa solidarité avec le Premier ministre : « Vous faites un travail extraordinaire. Nous devons montrer que les démocraties peuvent fonctionner et que nous pouvons produire un nouveau modèle économique. Vous le faites ».
Plus tard, Biden a été reçu par le président français Emmanuel Macron à la Villa Bonaparte à Rome, siège de l’ambassade de France près le Saint-Siège, pour la première rencontre entre les deux dirigeants après la crise des sous-marins. C’était la première depuis la crise des sous-marins entre les deux pays déclenchée par la Pacte d’Aukus (États-Unis, Royaume-Uni et Australie). « Nous avons été maladroits », a déclaré Biden, essayant de mettre fin à l’incident. C’est une « réunion importante pour clarifier la souveraineté européenne, la défense européenne », a-t-il plutôt commenté Macron. Avec Biden, a-t-il déclaré, « nous continuerons à travailler ensemble sur les grands enjeux internationaux, le changement climatique, le numérique, la santé, qui sont à l’ordre du jour du G20, et nous augmenterons le dialogue sur la maîtrise des armements, qui reste un enjeu clé. problème » . « Pour moi, c’est le début d’un processus de confiance, que nous construisons ensemble », a-t-il expliqué. Les deux pays « ont clarifié ce qu’ils avaient à clarifier » – a poursuivi Macron – « il faut maintenant regarder vers l’avenir« . Les deux, lit-on dans un communiqué commun, « applaudissent les projets de lancement d’un partenariat bilatéral pour les énergies propres ».