(Il Sole 24 Ore Radiocor) – Le Bourses européennes fermé la première semaine de 2022 à la hausse. C’était une octave à deux vitesses qui a vu un vrai se rallier lors des trois premières séances – lorsque Paris a actualisé les plus hauts historiques et que Milan a franchi la barre des 28 000 points pour la première fois depuis septembre 2008, quelques jours avant le krach de Lehman Brothers – suivi de deux jours de baisse, dans la perspective de une Réserve fédérale ses taux sont plus agressifs et l’inflation continue d’augmenter. En huitième, le Ftse Mib gagnait ainsi 0,99%, Paris 0,93%, Francfort 0,4%, Madrid 0,44% et Londres 1,36%. En Europe, les meilleures performances sont le secteur automobile (+ 6,4% le Stoxx Europe 600), le secteur bancaire (+ 6,7%) et les matières premières (+ 5,5%), tandis que les pires performances sont dues à la technologie (-4,4% ) et le secteur de la santé (-3,3%). Du côté des stocks individuels, sur le Ftse Mib, en base hebdomadaire, les plus fortes hausses concernent Stellantis (+ 7,9 %), Intesa Sanpaolo (+ 7,8 %) et Banco Bpm (+ 7,1 %), tandis que les ventes ont pénalisé Amplifon (-8,2 %), Diasorin (-7,6 %) et Campari (-6,3 %).
Lors de la dernière séance, le travail américain pèse sur les tarifs
La dernière séance de la semaine, celle du 7 janvier, a enregistré une baisse pour Bourses européennes, ralentie par les craintes liées à la perspective d’un retournement « belliciste » (plus agressif) Réserve fédérale, aux nouvelles hausses de l’inflation (dans la zone euro + 5% en décembre de l’année) et à la propagation de plus en plus agressive de la variante Omicron. Pour faire la lumière sur les prochaines mesures de la Banque centrale américaine, les données sur l’emploi américain n’ont pas suffi, ce qui a mis en évidence une augmentation bien inférieure aux estimations des nouveaux employés (+ 199 mille contre les 422 mille attendus), mais a également mis en évidence une baisse du chômage de 4,2% à 3,9%, le plus bas depuis le début de la pandémie). La prudence a donc prévalu : à Milan, le FTSE MIB, juste au-dessus des plus bas du jour et loin des 28 mille points, dépassés lors des séances précédentes pour la première fois depuis septembre 2008. CAC 40 à Paris a perdu du terrain en fin de session, tout comme le DAX 30 de Francfort etBouquetin 35 à Madrid.
St et Bpm se démarquent à Milan, un moment de vérité pour Carige
Sur la Piazza Affari, l’attention a été grande pendant toute la session du 7 janvier sur le groupe Stmicroélectronics qui a réalisé un chiffre d’affaires net de 3,56 milliards de dollars au quatrième trimestre, un chiffre supérieur aux estimations publiées par la société en octobre. Se ferme en haut de la liste Banco Bpm avec l’épargne gérée de Banque Mediolanum. L’accent est également resté sur le risque bancaire après que le Fonds interbancaire de protection des dépôts, l’actionnaire de contrôle de Bca Carige, a annoncé son intention d’achever l’examen des offres reçues pour la banque ligure d’ici le lundi 10 janvier : Banca Pop Er et Crédit Agricole sont les deux institutions travaillant sur l’opération même si un retour du fonds Cerberus est possible. Au bas de la liste parmi les pires Nexi, luxe avec Moncler, Davide Campari e Groupe IVECO.
Timide les index aussi un Wall Street (clôture négative avec le Dow Jones perdant 0,01% à 36,231,66 points, le S&P 500 0,41% à 4,677,03 points, le Nasdaq perdant 0,96% à 14,935,90 points) après des résultats bien inférieurs aux prévisions i Nouveau travail créé aux USA en décembre : + 199 mille, moins de la moitié des attentes, avec un taux de chômage toutefois inférieur à 4%. Un chiffre attendu des réactions que la Réserve fédérale – agressive sur la future politique monétaire telle qu’elle ressort des comptes rendus des dernières réunions publiés mercredi 5 janvier – pourra mettre en place. Le président de la Réserve fédérale de Saint-Louis, James Bullard, en fait, il a dit que la première hausse des taux d’intérêt aux États-Unis pourrait avoir lieu en mars.
Zone euro : inflation estimée à 5% en décembre
L’inflation sur une base tendancielle dans la zone euro devrait augmenter de 5 pour cent en décembre dernier. C’est ce qui ressort de l’estimation flash d’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, rappelant qu’au mois de novembre précédent la hausse sur l’année était égale à 4,9%. En ce qui concerne les principales composantes de l’inflation dans la zone euro, le taux annuel le plus élevé est estimé en décembre pour l’énergie (+ 26 %, contre + 27,5 % en novembre), suivie par l’alimentation, l’alcool et le tabac (+ 3,2 %, par rapport à + 2,2 % en novembre), les biens industriels hors énergie (+ 2,9 %, contre 2,4 % en novembre) et les services (+ 2,4 %, contre + 2,7 % en novembre).