Choc pour l’énergie éolienne – Un couple reçoit 110 000 € d’indemnisation pour le syndrome des turbines

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Choc pour l’éolien : un couple touche 110 000 euros d’indemnisation pour le syndrome des éoliennes

En Allemagne aussi, il y a un différend quant à la proximité des parcs éoliens avec les bâtiments (photo symbolique)

En Allemagne aussi, il y a un différend quant à la proximité des parcs éoliens avec les bâtiments (photo symbolique)

© Jochen Tack / Picture Alliance

Malade de l’énergie éolienne – qui est controversée parmi les experts. En France, un parc éolien doit désormais indemniser un couple. Ils affirment que leurs problèmes de santé sont dus au fonctionnement des rotors.

L’expansion de l’énergie éolienne devrait permettre de remplacer les énergies fossiles. Cependant, les systèmes de plus de 200 mètres de haut ne sont pas populaires et la plainte selon laquelle les bâtiments industriels gâchent le paysage est bien connue. On se plaint encore et encore du bruit à basse fréquence émanant des moulins à vent. En France, le couple marié Christel et Luc Fockaert a poursuivi les exploitants d’un parc éolien parce que le système avait affecté leur santé. Un tribunal de Toulouse a désormais accordé aux deux une indemnité de 110 000 euros.

Comme une machine à laver

Le couple a affirmé avoir souffert de problèmes de santé tels que maux de tête, insomnie, arythmie cardiaque, dépression, étourdissements, acouphènes et nausées pendant deux ans. La cause serait six éoliennes qui fonctionnent à seulement 700 mètres de sa maison. Les turbines sont en place depuis 2008, mais les problèmes de santé auraient commencé cinq ans plus tard. À cette époque, un morceau de forêt a été défriché qui avait auparavant contenu les émissions.

Les Fockaert ont comparé le bruit à une « machine à laver qui tourne constamment » et ont également été irrités par les « lumières clignotantes » blanches des turbines. « On ne l’a pas compris tout de suite, mais petit à petit on s’est rendu compte que le problème venait des éoliennes », raconte Christel Fockaert. « Les turbines clignoteront toutes les deux secondes… nous avons placé des lumières extérieures pour compenser l’effet de ces flashs. »

Syndrome controversé

En 2015, ils ont abandonné et ont déménagé, après quoi leurs problèmes de santé ont disparu. En science, le « syndrome de la turbine » est pour le moins controversé. En France, cependant, l’Académie nationale de médecine a publié en 2017 un rapport sur les impacts sanitaires des éoliennes terrestres. Il identifie un certain nombre de « divers symptômes associés à la gêne des éoliennes », notamment les troubles du sommeil, les maux de tête, les acouphènes et les troubles cardiovasculaires.

Plusieurs facteurs devraient donc contribuer aux plaintes. Parmi eux se trouvent les effets lumineux stroboscopiques de la rotation et du clignotement de l’éclairage. Le deuxième facteur est les basses fréquences et les ultrasons émis par le système. Un troisième facteur est d’ordre psychologique, c’est-à-dire de nature individuelle. Selon l’Académie, les problèmes avec les parcs éoliens peuvent entraîner des sentiments de colère, de stress et d’impuissance, avec toutes les conséquences psychosomatiques qui en découlent. Le rapport ne nie pas les effets négatifs, mais les voit dans une relation complexe dans laquelle les facteurs locaux, mais aussi la constitution psychologique des habitants, jouent un rôle.

Pas d’exemple de cas

Le procès des Fockaerts a été initialement rejeté, mais leur appel a maintenant prévalu. Le juge de première instance avait ignoré les rapports d’expertise et avait lui-même pris une photo lors d’une courte visite sur place.

Alice Terrasse, l’avocate du couple, a déclaré à la télévision française : « C’est un cas inhabituel et pour autant que je sache, il n’y a pas de précédent. » Mais l’avocat a également mis en garde : « Attention, le procédé ne peut pas être simplement copié. Ce parc crée une nuisance anormale dans sa configuration. Chaque cas est particulier et doit faire l’objet d’une enquête. »

Les exploitants ont été reconnus coupables de troubles graves du voisinage. Dans le cadre de la loi de voisinage, il leur aura été défavorable de refuser de parler aux personnes concernées et de ne pas chercher à trouver un arrangement à l’amiable, par exemple en ajustant la vitesse ou les effets d’éclairage. L’allumage et la vitesse de rotation des turbines auraient été modifiés entre-temps.

Celles: Le monde, La Dauphine; France 3

Louie Roy

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