Macron espère une plus grande coopération en matière de politique étrangère européenne avec le nouveau gouvernement allemand.
(Photo : imago images/SNA)
Bruxelles, Paris La blague est un peu vieille maintenant, mais sa chute n’a rien perdu de sa pertinence. Il s’agit d’une prétendue annonce de la Commission européenne : dans celle-ci, l’anglais est déclaré la seule langue officielle de l’Union européenne, quoique sous une forme légèrement « optimisée ».
Tout d’abord, le « C » doit être remplacé par « K », puis l’ordre des phrases doit être modifié. Quelques autres ajustements sont prescrits – jusqu’à ce que l’anglais devienne finalement allemand. Un humour eurocratique en avance sur son temps. « Maintenant, tout d’un coup, l’allemand est parlé en Europe », a triomphé le chef de faction de l’Union de l’époque, Volker Kauder, au plus fort de la crise de l’euro.
À ce moment-là, les autres Européens avaient cessé de rire. Les craintes profondes de la domination allemande ont refait surface. La République fédérale est la puissance économique du continent. Mais c’est un autre pays qui a su façonner l’Europe de manière décisive ces dernières années : la France.
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