Conflit russo-ukrainien : Macron appelle Poutine

Biden rencontre le Conseil de sécurité nationale

Le président américain Biden a rencontré dimanche son Conseil de sécurité nationale, selon la Maison Blanche. Les derniers développements liés au renforcement militaire de la Russie à la frontière avec l’Ukraine ont été discutés, a-t-il ajouté. La Maison Blanche n’a pas fourni d’autres informations sur la réunion.

Biden, qui se trouve actuellement à la Maison Blanche, a annoncé dimanche après-midi (heure locale) qu’il se rendrait dans l’État américain du Delaware, où vit sa famille. Peu de temps après, il a de nouveau changé ses plans de manière surprenante et voulait finalement rester dans la capitale américaine Washington. La Maison Blanche n’a donné aucune raison à cela.

L’ambassade des États-Unis à Moscou, quant à elle, a mis en garde contre les menaces d’attaques contre les centres commerciaux, les gares, les stations de métro et d’autres lieux publics dans les grandes villes telles que Moscou et Saint-Pétersbourg, ainsi que dans les zones situées le long de la frontière entre la Russie et l’Ukraine, citant rapports des médias.

Von der Leyen : la Russie est coupée des marchés financiers internationaux

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné la menace de l’Occident selon laquelle la Russie pourrait faire face à des « conséquences massives » si elle attaquait l’Ukraine. Dans une interview accordée à l’émission ARD « Anne Will » dimanche, elle a déclaré à propos du paquet de sanctions prévu : « Pour le Kremlin, les sanctions financières signifient que s’il mène une agression militaire contre l’Ukraine, la Russie sera en principe coupée du marchés financiers internationaux. »

Et les sanctions économiques affectent « tous les biens dont la Russie a un besoin urgent pour moderniser et diversifier son économie, mais qui sont produits par nous, où nous avons une domination mondiale et que la Russie ne peut pas remplacer ». La Russie a une faiblesse évidente, c’est son économie.

Se référant au président russe Vladimir Poutine, von der Leyen a déclaré: « Il ne sera pas facile pour lui d’expliquer à son peuple pourquoi il attaque l’Ukraine et pourquoi il accepte ces conséquences massives pour la Russie les yeux grands ouverts. »

Le Kremlin dément les plans d’attaque

Selon des informations occidentales, la Russie a rassemblé environ 150 000 soldats à la frontière avec l’Ukraine voisine, mais dément tout projet d’attaque. La Biélorussie et la Russie mènent ensemble une manœuvre majeure depuis dix jours. Cela devait se terminer dimanche. Pendant ce temps, le ministère biélorusse de la Défense a annoncé que les manœuvres se poursuivraient.

Campion Roussel

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