Un important sommet sur la protection des océans s’ouvre aujourd’hui à Brest. La réunion de l’ONU est initiée par le président français Emmanuel Macron et devrait aboutir à la signature du traité sur les océans de l’ONU d’ici la fin mars.

Changement climatique

Les négociations de trois jours à Brest réuniront des dirigeants d’organisations internationales, des décideurs politiques et des scientifiques. Quarante chefs de gouvernement et représentants de grandes entreprises comme le transporteur Maersk participeront également.

Le journaliste européen Stefan de Vries indique que ces négociations sont d’une grande importance pour lutter contre le changement climatique. « Les océans sont un acteur très important dans la stabilisation du climat. Ce qui se passe dans l’océan affecte directement le continent. Macron a beaucoup à faire pour mettre cela sur les rails. On parle depuis longtemps de protéger les océans, mais ça ne va pas bien.

Surpêche

L’un des grands sujets du sommet est la surpêche. Selon De Vries, il n’existe actuellement aucun système pour voir combien de poissons il y a, combien est pêché et combien il reste. « Les mers s’appauvrissent, également à cause de la surpêche, mais comme nous n’avons pas vraiment une idée de l’ampleur du problème, nous n’avons pas vraiment de solution. »

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Rôle Macron

Avec ce sommet de l’océan, le président français Macron monte sur la scène internationale pour la deuxième fois en une semaine. Plus tôt cette semaine, il y a également eu une visite au président russe Poutine, où Macron espérait forcer une percée dans la crise ukrainienne. À l’approche des élections présidentielles et de la présidence française de l’UE, il faut absolument que Macron soit un succès. Cependant, selon De Vries, cela ne joue aucun rôle dans ce top. « Il est sincèrement engagé sur ce sujet car beaucoup en dépend. »

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Pas sûr du succès

La France espère que dans plus d’un mois un traité sera sur la table pour une meilleure protection des océans, mais De Vries indique que l’on voit rien qu’à la liste des invités combien il est difficile de s’entendre sur ce sujet. Il s’avère que l’Australie, autre grande puissance navale, n’est pas présente. On s’attend également à ce que des pays en développement comme l’Inde déjouent des plans trop ambitieux car ils pourraient se faire au détriment de leur croissance économique.