« C’est comme une fosse commune. » C’est ainsi que l’Express décrit le Centre du Don de l’Université Descartes à Paris. Les milliers de corps, souvent avec des parties manquantes, gisaient en tas éparpillés dans la pièce. Une tête coupée gisait quelque part sur le sol.
Des corps dans des sacs poubelles débordants
Certains corps étaient déjà décomposés. D’autres gisaient dans des sacs poubelles débordants alors qu’ils étaient mangés par des rats. Une raison suffisante pour que les autorités parisiennes mènent davantage d’enquêtes.
Car l’Express avait déjà parlé des dérives en novembre dernier. Puis les premières investigations ont été faites. La conclusion de ces enquêtes est que l’Université Descartes a violé l’intégrité physique. Cela signifie que chaque individu décide de ce qui arrive à son corps, de qui le touche et des actions qui sont réalisées avec lui. Les défunts ne voulaient probablement pas que cela arrive à leur corps et leur intégrité physique a donc été violée.
80 accusations
L’affaire a été transférée au ministère public. Plusieurs proches survivants qui ont porté plainte contre l’université sont satisfaits de ce transfert. « C’est une très bonne nouvelle », déclare l’avocat de plusieurs familles. « Le ministère public fera probablement davantage. Il a plus de pouvoir pour aller au fond de cette affaire. » Jusqu’à présent, environ 80 accusations ont été déposées contre l’université.
Le gouvernement français a fermé le Centre de Donation et a chargé un organisme indépendant de procéder à une inspection. Le mois dernier, il est apparu que l’université avait commis de « graves erreurs éthiques ». On ne sait pas encore quelles seront les conséquences pour l’université.
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