Les moines appartiennent à un ordre monastique conservateur. Le duo s’était rendu à un mât dans la nuit de la semaine dernière pour y mettre le feu. Une nuit plus tard, ils se sont rendus à leur deuxième cible, où la police les attendait. Dès que le clergé a allumé le feu, ils ont été menottés. On ne sait pas comment les agents savaient où trouver les incendiaires.
Les dommages aux mâts sont « négligeables », rapportent les autorités locales. Les moines sont poursuivis pour « destruction et tentative de destruction ». Le monastère soutient les convictions des moines et est convaincu des dangers des rayonnements, pour lesquels aucune preuve scientifique convaincante n’a encore été fournie. L’ordre monastique considère l’incendie criminel comme « une action isolée et une erreur de la jeunesse ». Les suspects ont 39 et 40 ans.
Aucune preuve scientifique
En France, ainsi que dans d’autres pays européens, plusieurs mâts ont été incendiés pour protester contre le déploiement du réseau 5G. Les militants pensent que le rayonnement des antennes est mauvais pour la santé et l’environnement. Il n’y a aucune preuve scientifique pour cela. Tous les mâts concernés n’appartiennent pas réellement à un réseau 5G. Des dizaines de mâts ont été incendiés aux Pays-Bas en 2020.