Selon Van Ranst, le deuxième patient n’est pas gravement malade. Son infection a été révélée parce qu’il avait les cloques et les bosses caractéristiques sur les mains.
Des experts des différents gouvernements belges se réuniront vendredi vers midi pour discuter d’une approche belge contre la propagation du virus monkeypox. Selon l’Institut de médecine tropicale, sur la base des données actuelles, la probabilité que le virus se propage parmi la population générale est faible. « En tant que scientifiques et médecins, nous sommes sur nos gardes et surveillons de près les progrès. » Selon Joris Moonens de l’Agence Soins & Santé, il n’est pas encore nécessaire de s’inquiéter d’une propagation dans la population générale : « La maladie ne se transmet que par contact étroit, donc pas par contacts fugaces. »
Dans la variole du singe, le patient présente des symptômes grippaux et des éruptions cutanées, sur le visage mais aussi sur d’autres parties du corps. Depuis le début de ce mois, plusieurs dizaines d’infections ont été signalées dans divers pays européens et nord-américains, dont le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie. Jusqu’à présent, les infections se produisaient principalement en Afrique centrale et occidentale.
Le virus monkeypox également trouvé en France et en Allemagne
Un cas de variole du singe a également été découvert en France. Le virus a été diagnostiqué chez un homme de 29 ans en région parisienne, rapportent les autorités sanitaires. L’homme n’a pas voyagé dans les pays où le virus circule. Il n’est pas dans un état grave et est isolé à son domicile.
La première infection par le virus du monkeypox a été identifiée en Allemagne. L’Institut allemand de microbiologie a détecté le virus chez une personne de Munich. Le patient avait des taches sur la peau qui caractérisent la maladie.
Le ministre Ernst Kuipers (Santé publique) pense qu’il y a de fortes chances que le virus arrive également aux Pays-Bas. Selon le ministre, le RIVM examine la gravité du virus et si des mesures doivent être prises. Kuipers n’a pas l’impression que cela cause de graves problèmes de santé, mais il se pourrait que le RIVM conseille la vaccination.
VIDÉO : Le virologue Ab Osterhaus explique à quel point le virus monkeypox est dangereux. Le texte continue sous la vidéo.
Virus
La variole du singe est causée par un virus. Elle appartient à la même famille que la variole, qui a été officiellement éradiquée en 1980. Les symptômes sont également similaires à ceux de la variole : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, frissons et éruption cutanée. Des cloques remplies de liquide clair ou de pus se forment sur la peau. À un moment donné, ces cloques s’ouvrent et des croûtes se forment. Mais la variole du singe est beaucoup moins dangereuse que la variole « ancienne », qui a tué 30 % des patients. Dans la grande majorité des cas, le monkeypox disparaîtra de lui-même en quelques semaines.
L’Angleterre compte maintenant neuf patients atteints de variole du singe. Il existe également des rapports d’autres pays européens. Le Portugal a déjà signalé 14 cas confirmés de variole du singe, l’Espagne sept et la Suède un. Un cas a déjà été découvert aux États-Unis.
21 jours en isolement
La Flandre introduit une période d’isolement obligatoire de 21 jours pour les personnes infectées par le virus monkeypox. Les experts ont décidé cela après consultation sur la manière de lutter contre la propagation du virus, rapporte l’autorité sanitaire flamande.
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