Les chercheurs danois Troels Pank Arbøllen de l’Université de Copenhague et Sophie Lund Rasmussen de l’Université d’Aalborg ont fait une découverte qui change l’histoire du baiser français. Ils sont récemment tombés sur des tablettes d’argile avec des textes et des images sur et des couples qui s’embrassent.
Désirs sexuels
Ces tablettes d’argile proviennent de la Mésopotamie (aujourd’hui l’Irak) au Moyen-Orient et ont environ 4500 ans. Les paroles sont en cunéiforme et nous disent que s’embrasser est quelque chose que seules les personnes mariées faisaient. Mais le baiser français était également considéré comme quelque chose que quelqu’un, une personne non mariée, aime faire quand il était amoureux. Il était donc déjà alors considéré comme faisant partie des désirs sexuels.
Selon les scientifiques, ces tablettes d’argile montrent également que le baiser n’est pas quelque chose qui a été fait par une culture en un seul endroit.
Les résultats de la recherche viennent d’être publiés dans la revue scientifique Science. Les chercheurs soulignent que cette trouvaille n’est pas seulement intéressante d’un point de vue sociologique et historique : à cette époque, non seulement l’amour s’exprimait à travers un baiser français, mais des maladies et des virus se propageaient aussi (involontairement), comme le virus de l’herpès ( le bouton de fièvre) et Epstein-Barrvius, qui cause la mononucléose.