Émeutes à Paris après l’attaque contre la communauté kurde

Le président Macron a évoqué « un horrible attentat en plein cœur de Paris ». Plus tôt, la maire Anne Hidalgo avait utilisé des mots similaires. « Les Kurdes doivent pouvoir vivre en paix où qu’ils soient. Paris est plus que jamais à leurs côtés », a-t-elle écrit sur Twitter. Selon elle, l’agresseur est un militant d’extrême droite. Les autorités françaises estiment que le suspect, qui a été arrêté, a agi seul.

Des policiers bombardés et des voitures détruites

La fusillade a eu lieu peu avant midi rue d’Enghien dans le Xe arrondissement de la capitale française. Le suspect, un conducteur de train à la retraite de 69 ans, a tiré des coups de feu sur un centre kurde, un restaurant et un salon de coiffure. Trois personnes ont été abattues. Quatre personnes, dont l’agresseur, ont été blessées. L’état d’un blessé est critique.

Des émeutes ont éclaté dans la capitale française quelques heures plus tard, rapporte agence de presse Reuters. Près de la rue où la fusillade a eu lieu, une foule a bombardé la police avec des poubelles et des pierres. Des voitures ont également été détruites. La police aurait utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Reuters a publié des images sur Twitter :

Dix agents français ont été blessés dans les émeutes.

Les affrontements entre forces de sécurité et émeutiers kurdes ont coïncidé avec la visite du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur le site de l’attentat. Selon lui, l’attaque est « clairement dirigée contre des étrangers ». Il a dit qu’il n’était tout simplement pas certain que l’auteur visait spécifiquement les Kurdes ou les « étrangers » en général.

Connu de la police

Le suspect était déjà sur la photo avec les autorités en raison d’au moins un crime à motivation raciste. Le procureur français rapporte que l’homme avait attaqué un camp de migrants avec une épée l’année dernière. La police a précisé qu’il était également connu pour deux tentatives d’homicide involontaire, en 2016 et en 2021. Il serait sous surveillance.

Il y a aussi le soutien des Pays-Bas. Le Premier ministre Mark Rutte a déclaré lors de sa conférence de presse hebdomadaire qu’il était « choqué » par la nouvelle et la suivait de près. « Mes pensées vont aux victimes, aux proches et aux autorités françaises qui tentent de l’orienter dans la bonne direction. »

Marceline Desjardins

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