Eurocup, Reyer – Bourg-en-Bresse 73-62 : des sourires dorés en Europe

Oxygène français. Trouvez le rythme, Reyer, en Eurocup. Les débuts à Bourg en Bresse en toute confiance : 62-73, trente-huit minutes avec la flèche gauche, une défense sur laquelle grimper. La clé était la défense, qui nous a permis de réagir même aux erreurs d’attaque, et une victoire importante pour gagner en confiance. Il le dit, De Raffaele, de cette course que Venezia fait sienne, ne risquant qu’à la fin, quand Bourg use en vain de marques molles, après avoir fait mieux au rebond (41 à 29) mais bien pire au tir (19% à partir de deux à la mi-temps) . Plus choral, patient et détendu, Reyer.


Bourg échangé par Williams et Sulaimon

Trahi plutôt, Bourg, par ses hautes fonctions, Williams et Sulaimon, c’est les nouveaux violons, avec Julien et Mika, par rapport à l’équipe de 2-0 sur l’orogranata d’il y a un an. Bonne soirée alors : forcer l’adversaire à 16 revirements signifie beaucoup. Soirée d’ajustements, aussi, àArène Ekinox. Mal de dos pour Échodas, Vitali et Brooks pas à son meilleur : ce sont les ennuis de De Raffaele. Quelques ennuis aussi pour Timber, dépourvu de Harris e Courby. Dans le quintette Reyer, un vétéran comme Mazzola, doué pour donner une bouchée à Williams. Lui et Sulaimon figuraient parmi les noms entourés de rouge la veille. Il arrive qu’ils finissent tous les deux dans le hachoir à viande de Watt et associés : Sulaimon a toujours le souffle coupé Vitali et Tonut sur le manche, donc il perd les références. Idem Williams, dans le peint.

La force de Venise : la construction

Les cinq œuvres de départ. Si Bourg en Bresse essaie de le mettre sur le rythme offensif, parfois effréné, voir le double jeu, la réponse de Venise dans la construction: Watt agit comme un pivot, ses blocages, réels ou faux, déclenchent des circulations qui stressent les Français. Bien sûr, après le premier quart-temps le Jl tire 21 fois contre 15 à Venise, pour marquer moins. Et la musique ne change jamais, parce que ruisseaux il faut une intensité précieuse et entre 10′ et 15′ les hôtes ne trouvent même pas de panier. Les briques de Venise d’un ballon volé sont lourdes, les erreurs de Bourg s’accumulent. C’est pourquoi Reyer est toujours au top. Le +10 de 14-24 est un avantage maximum, en plein concours. Et de Venise, orpheline au fil de l’œuvre de Stone, elle aime la confiance avec laquelle elle trouve des conclusions nettes, à partir de l’arc. Comme ceux de Phillip et Mazzola, qui valent la large marge au retour des vestiaires. Un gros effort, pour Legname, pour concevoir des jeux capables de faire craquer Venise et son passage de l’homme à la zone. Les 32-48 des 26′ semblaient glace sur Bourg. Peut-être pas sur Sulaimon, enflammé sur quelques pierres d’achoppement De Nicolao et Sanders. Le fait qu’il y avait Daye, du coin, pour garder la barre haute. Le recul de Reyer dans le dernier segment du match a coïncidé avec un jeu trop déséquilibré sur le périmètre. Pour Daye, la tâche d’éteindre les soucis. Mais il ne fait aucun doute que le succès appartenait à Venise.

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20 octobre 2021 (modification 21 octobre 2021 | 07:28)

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Perrine Lane

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