Facebook vise à créer 10 000 nouveaux emplois « de haut niveau » dans l’Union européenne au cours des cinq prochaines années. L’accent est mis sur la construction du métaverse, un espace virtuel collectivement partagé, comme l’envisageait Neal Stephenson dans son roman de science-fiction de 1992, Snow Crash.
Zuckerberg a lancé des plans pour un métaverse l’été dernier. Une grande partie semble inspirée par les frustrations vécues par Zuckerberg lors de réunions de travail en ligne, « où j’ai parfois du mal à me rappeler quelle réunion quelqu’un a dit quelque chose parce que dans votre esprit, tout va ensemble ». Les interactions que nous aurons à l’avenir seront beaucoup plus riches, elles sembleront réelles.
Les utilisateurs auront accès à ce métaverse via toutes sortes d’appareils. Des applications sur smartphones aux casques pour VR et AR.
L’entreprise a déjà payé 2 milliards de dollars pour Oculus, le fabricant de casques VR il y a de nombreuses années, mais il s’agit toujours d’un créneau. La plate-forme Facebook Horizon qui vous permet de rencontrer des avatars virtuels via les casques Oculus a une portée limitée depuis son lancement en 2019. Zuckerberg a admis que les casques VR actuels étaient « un peu maladroits » et devaient être améliorés.
Pour donner vie au métavers, Facebook affirme que de nombreuses entreprises, développeurs, créateurs et décideurs devront collaborer. De plus, cela signifie pour Facebook qu’il doit être pleinement investi dans les talents dans le domaine des produits et de la technologie, et qu’il devra grandir en tant qu’entreprise dans son ensemble.
L’entreprise concentre sa campagne de recrutement sur l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, les Pays-Bas et l’Irlande.
Facebook a déjà investi dans des talents de l’Université technique de Munich, du laboratoire de recherche européen sur l’IA et du programme d’accélérateur FAIR en France et du bureau de Facebook Reality Labs à Cork.
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