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CONTEXTE – Aalten était le lieu de départ et d’arrivée de la Ronde van de Achterhoek dimanche dernier. Lors de la course cycliste, qui s’est déroulée officiellement sous l’œil attentif de l’UCI pour la deuxième fois, 160 cyclistes nationaux et étrangers se sont affrontés sur 205 kilomètres pour les points de la prestigieuse Holland Cup et surtout pour l’honneur durable de la victoire.
Par Eric Klop
La présentation de l’équipe est presque un spectacle en soi. Qui sont ces hommes qui montent directement sur la selle ? Des pilotes qui sont souvent encore au début d’une carrière peut-être brillante, mais aussi des pilotes pour qui une carrière réussie dans les rangs de l’élite s’est avérée trop ambitieuse. Coen Vermeltfoort (34 ans) par exemple, qui est pourtant considéré comme l’un des favoris par les deux intervenants coupés de la languette. Tout comme Maikel Zijlaard et Hartthijs de Vries, aussi des gars formidables qui savent parfaitement ajuster un parcours de ce niveau à votre goût.
Mais ils doivent aussi faire face à la concurrence étrangère. Par exemple, l’équipe Colquick du Danemark est présente, une équipe dans laquelle le vainqueur du Tour Jonas Vingaard a appris le métier. Sans oublier les Italiens obscènes de Bardiani, une équipe Pro qui a participé au Giro d’Italia plus tôt cette saison. Ou leurs collègues français de Groupama FDJ, qui, selon les intervenants, sont impatients d’acquérir une place dans l’équipe du même nom qui évolue au plus haut niveau du World Tour. Bref, suffisamment de corsaires sur la côte pour suivre les traces de Casper van Uden. Il a remporté le Tour de l’Achterhoek en 2021 et remporté une étape en France la semaine dernière dans l’important Tour du Futur.
‘Couteau’
C’est l’heure du coup d’envoi, mais pas après que tous les sponsors aient été à nouveau mentionnés. Justement! Sans eux, pas de Ronde van de Achterhoek. Dans la voiture de presse, avec Hugo au volant et assis à côté du navigateur Francesco, Radio Tour signale immédiatement un échappé. Lars Loohuis fait partie de l’équipe Abloc qui, selon les annonceurs, était apparue au départ « avec le couteau entre les dents ». Lars fait de son mieux, mais la Ronde est encore loin et Aalten est encore loin. Au final, sa tentative, comme pourrait s’y attendre un peu connaisseur du cyclisme, s’avère vaine.
L’avantage de cette course cycliste est qu’elle comprend une vingtaine de sections de gravier et de pavés. Peu de temps après Kotten, le premier apparaît. Lars Loohuis compte alors plus d’une minute d’avance sur le peloton. Toujours sur le second, couloir 19, le coureur avec le numéro 19 sur le dos est toujours seul. Dans le « milieu de nulle part » inondé de soleil, une foule de spectateurs l’acclame passionnément avec le Grolsch occasionnel dans son poing. Donc ça peut ne pas aider. Juste avant Groenlo, l’ordre est rétabli et le peloton est au complet. En route vers le prochain « point chaud », comme indiqué par les organisateurs sur les chemins de gravier et les rues pavées.
La radio de course signale que le pilote 163 a un défaut sur la roue avant. Quelques instants plus tard, il y a un crash. Un pilote de l’équipe de développement DSM. Peu de temps après, ça se gâte à nouveau. Une fois de plus un talent de DSM en est la victime. Pendant ce temps, un peloton en grande partie complet fonce vers le domaine De Wiersse. Ici la caravane attend une autre bande qui ne ment pas. Sur la Wiersser Allee, vous pouvez vous imaginer à Paris-Roubaix ou Strade Bianchi. Bruits de chaînes et nuages de poussière tout autour. Quel spectacle ! Près du Varsselring se trouve une piste qui attaque aussi les pneus et demande la dextérité nécessaire. Le peloton prend le virage à angle droit Kloosterweg – Heideweg à travers du sable plus muller que mul. Peu de temps avant cela, la peur a frappé les suiveurs. Un motard a percuté un arbre. Heureusement, un hélicoptère de traumatologie appelé à la hâte ne s’est pas avéré nécessaire, mais comme l’ambulance de tournée nécessaire ailleurs était déjà opérationnelle, le cours a été temporairement interrompu pour des raisons de sécurité. Ça aussi, c’est du vélo.
Bruits de chaînes et nuages de poussière tout autour. Quel spectacle !
Pollen de graminées
Emmenée par des coureurs de Groupama FDJ et de Volkerwessels Cycling, la foule continue de se précipiter dans l’Achterhoek. Sur une route de galets convexe avec du pollen de graminées près de Braamt. À propos du Peeskesbult. Le long du moulin sur la Bovendorpstraat à Zeddam, continuellement pavé modérément et aussi vicieux. Mais, à part un peloton désormais composé de trois pièces, il n’y a pas d’évasion sérieuse. Pour le coureur 127, le numéro derrière lequel se cache Roderik Egberink, c’est la fin de l’histoire. Radio Tour rapporte qu’il a été expulsé pour s’être « accroché longtemps à la voiture ».
Du coup, quelque part entre Netterden et Gendringen, un groupe de tête prometteur de huit hommes s’est formé. Cependant, il reste encore soixante kilomètres à parcourir, dont quatre tours locaux de huit à Aalten, et sans «points chauds» trop difficiles et potentiellement différents. Vingt secondes, trente, vingt encore, dix…. A De Heurne, c’est déjà fini et les chances d’un sprint massif avec cinquante à soixante pilotes augmentent. Stijn Damen pense à sa façon à ce sujet. Juste avant d’arriver sur le circuit local, le coureur de Beat Cycling a rapidement pris une avance d’une demi-minute après une attaque fracassante. « Il fait le contre-la-montre de sa vie », plaisante le speaker à l’arrivée. Mais oui, encore trois tours de huit kilomètres…
Longue histoire courte. Les quelque 55 pilotes les plus forts de la journée sprintent tous pour la victoire. Et disons simplement que le secret Coen Vermeltfoort a les jambes les plus rapides. Avec une demi-vélo, il est trop rapide pour son compatriote ex-pro Martijn Budding et le jeune Anglais Jim Brown. De plus, la centrale électrique de 34 ans peut désormais se qualifier de leader du classement de la Holland Cup. Sur scène, il reçoit un bouquet généreux et une paire de sabots joliment cirés. Un emballeur civilisé d’un coup manqué est omis. Nous sommes en 2022, quand même dans le cyclisme, les traditions ne se révèlent pas toujours sacrées.
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