Le rédacteur en chef du site d’information catholique français « Renaissance catholique », Jean-Pierre Maugendre, a été acquitté de l’accusation d’incitation à la discrimination contre les personnes LGBT. Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict mardi.
En février de cette année, Maugendre a été inculpé pour « appel à la discrimination contre un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle ». L’association « Stop homophobie » avait porté plainte sur la base d’un passage de l’article « Lglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité » de « Renaissance catholique » de juin 2019.
Les auteurs se réfèrent à un texte de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi
Dans la contribution signée par Cardinles Raymond Leo Burke et Janis Pujats et les archevêques Tomash Peta et Jan Pawel Lenga et l’évêque auxiliaire Athanasius Schneider, les prlates se réfèrent à une déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 3 juin 2003 et apportent l’enseignement de l’Église à propos des unions entre personnes homosexuelles.
Les prlats écrivent : « Les autorités civiles ne sont pas autorisées à établir des partenariats civils ou légaux entre deux personnes du même sexe qui imitent manifestement l’alliance du mariage, même si ces liens ne sont pas appelés mariage, car de tels liens encouragent le péché grave chez les personnes. concerné et donnerait lieu à un grave scandale pour les autres ».
Selon le magazine catholique « Famille chrétienne », le tribunal correctionnel de Paris a désormais jugé que l’enseignement de l’Église n’est pas illégal. Cela « leur a rappelé haut et fort », souligne le magazine, lorsqu’il a acquitté Jean-Pierre Maugendre. Son avocat Jrme Triomphe a déclaré à Famille Chrétienne : être déclaré illégal ».
Pas d’incitation à inciter les catholiques
Dans son exposé des motifs, dont la « Famille chrétienne » a pris connaissance, la chambre criminelle déclare que les propos des prêtres n’ont pas pour effet « d’inciter des croyants catholiques » à « commettre un délit intentionnel contre l’article 432-7 du Code pénal si refusé de contracter des mariages homosexuels ». Pour justifier cette interprétation, le tribunal s’est appuyé sur le contexte dans lequel étaient citées les déclarations des prêtres, et il a montré qu’elles s’adressaient initialement aux fidèles catholiques et non à des personnes en leur qualité de représentants du peuple : « Le Les juges ont cité une note accompagnant le texte des évêques et des cardinaux, dans laquelle ils indiquaient clairement qu’il y avait un besoin spirituel marqué parmi les croyants catholiques du monde entier pour une confirmation renouvelée des vérités obscurcies, évidées et niées par les erreurs les plus dangereuses. de notre temps « Vouloir donner une réponse. Ils ont déclaré avoir publié ce texte comme « une aide spirituelle concrète ».
Ainsi, le tribunal a conclu que le « passage litigieux n’est pas une exhortation aux croyants à ne pas célébrer les mariages entre personnes du même sexe, mais plutôt une déclaration générale et doctrinale qui leur permettra d’agir conformément aux principes pour classer l’église. ”. Selon le tribunal, cette « simple confirmation » est « couverte par la liberté d’expression et de parole ».
Magazine : Klger voulait critiquer l’enseignement de l’église
Le processus a pris « une tournure hautement symbolique » avec la décision de justice, a commenté le magazine catholique, « car les plaignants voulaient non seulement pointer du doigt le rédacteur en chef de Renaissance catholique, mais – plus encore – le contenu de l’enseignement de l’Église sur l’homosexualité. Plusieurs déclarations de son avocat au cours du procès ont clairement indiqué cette entreprise ».
Bien que l’avocat Triomphe soit satisfait de l’issue du procès, il évitera cependant toute forme de naïveté. « Nous ne pouvons pas le cacher – c’était une poussée d’une partie du lobby LGBT et il y en aura sans aucun doute plus ». Il est cependant réjouissant « que le tribunal ait clairement rappelé un principe très précieux pour l’Église : le fait que la doctrine de la foi est couverte par la liberté d’expression et de parole et que son contenu n’est par définition pas soumis à l’autorité des pouvoirs laïques », souligne Triomphe. DT/k
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