BRUXELLES – De l’appréhension pour les réformes « à haut risque » développées par Mario Draghi, au défi de la Next Generation Eu avec le nouveau gouvernement d’union nationale qui a redonné confiance aux marchés et aux investisseurs. Le Financial Times consacre un spécial de six pages sur l’Italie, avec un’entretien avec le ministre du Développement économique, Giancarlo Giorgetti, défini comme « la clé » pour comprendre la transformation du pays dans l’après-pandémie.
Dans l’encart, le journal de la Ville passe en revue forces et faiblesses de notre pays, illustrant aussi le nœud du système judiciaire « paresseux » et la métamorphose de la Serie A, terrain de plus en plus fertile pour les fonds étrangers. Giorgetti, observe le FT, « a été décisif » pour le changement de stratégie de la Ligue et Draghi lui a confié un « rôle crucial dans l’élaboration de la future politique industrielle de l’Italie », tandis que « Salvini n’a pas de rôle ministériel ».
Pressée par la reprise économique, la Ligue du Nord soutient que la Les réformes de Draghi seront essentielles pour inverser plus de deux décennies de stagnation économique. Par rapport aux vingt dernières années d’austérité, les règles budgétaires de l’UE ont désormais changé, explique Giorgetti, « ce qui était autrefois tabou ne l’est plus » et l’Italie peut être « beaucoup plus agile » et « intelligente dans les investissements ».
En regardant l’Europe, Giorgetti souligne que « Avec les élections en Allemagne et en France, l’Italie peut être un acteur important en définissant les règles « européennes et » sous la houlette de Draghi il peut jouer un rôle différent qu’avant ». » aux instincts plus radicaux » et aux » invectives anti-immigration » de Salvini. C’est aussi pourquoi » ceux qui parient sur l’avenir politique du pays devraient aussi se tourner vers Giorgetti « .
Dans le spécial, le journal City décrit et analyse certains des principaux aspects des nouveautés découlant de l’activité du gouvernement dirigé par Mario Draghi et les engagements pris avec l’Europe dans le cadre du Plan National de Relance et de Résilience (Pnrr). A commencer par ces réformes nécessaires et ambitieuses que les investisseurs étrangers regardent avec « appréhension » alors qu’ils prennent conscience de la complexité du défi entrepris. Dans ce contexte, observe le FT, après une période de stagnation, « les espoirs grandissent pour un retour sur les investissements étrangers ».
Dans cette perspective, il sera essentiel de créer un climat plus favorable pour faire des affaires. Mais le plan quinquennal, se demande le journal, pourra-t-il surmonter les obstacles sur le long terme ? « La lenteur de la justice freine la croissance économique », peut être vu sur une autre page du spécial où il est également dit que l’accélération des processus fait partie intégrante du Plan national de relance. Un grand espace est également dédié à la spécialeintérêt des acheteurs étrangers pour les équipes de football de Serie A et pour le réseau de petits et moyens fournisseurs de la « Motor Valley », en particulier la nécessité de s’adapter aux changements rapides et radicaux du monde automobile.
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