Dans une articulation déclaration stipule que les règles doivent être conçues de manière à maintenir un « environnement ouvert et stimulant » pour cette technologie. Les pays veulent stimuler la discussion mutuelle sur « comment protéger les droits de propriété intellectuelle, y compris le droit d’auteur, promouvoir la transparence et lutter contre la désinformation ». Taro Kono, ministre japonais de l’informatique orphelin après la consultation sur les dangers des fake news produites par l’IA.
Bien que les ministres du G7 aient reconnu que les pays ont la liberté de proposer leur propre approche, la déclaration du G7 semble être une étape importante dans la discussion internationale sur l’IA. Fin mai, les chefs de gouvernement du G7 se réuniront à nouveau au Japon pour discuter des règles de l’IA.
Chatbots
Les grandes entreprises technologiques investissent massivement dans les applications d’IA depuis des années. La technologie est récemment devenue connue du grand public en raison de l’émergence de chatbots IA tels que ChatGPT, qui peuvent répondre à des questions et écrire des textes qui semblent avoir été écrits par un humain.
S’inquiéter des conséquences
La montée en puissance d’Ai a également suscité toutes sortes d’inquiétudes, par exemple sur d’éventuelles pertes d’emplois. Plus de 27 000 personnes ont récemment signé une lettre ouverte appelant à une pause dans son développement. L’un des dangers de l’IA est qu’Internet est inondé de propagande et fausses nouvelles.
« La pause n’est pas la bonne réponse », dire le ministre français de la Transition numérique Jean-Noël Barrot. Selon lui, il faut laisser l’innovation se poursuivre, « mais à l’intérieur de certains garde-fous que les démocraties doivent mettre en place ».
Union européenne
L’UE travaille également sur de nouvelles réglementations sur l’IA, qui seront décidées par les pays de l’UE plus tard cette année. « Les conclusions de cette réunion du G7 montrent que nous ne sommes certainement pas les seuls dans ce cas », ainsi Commissaire européenne Margrethe Vestager.