Hamraoui, maltraité, s’en prend à nouveau au PSG : « Ils ont essayé de me détruire »

C’est l’un des scandales les plus médiatisés dans le football ces dernières années. L’agression armée contre Kheira Hamraoui, alors joueuse du Paris Saint-Germain, agressée à coups de barre de fer par des hommes armés fin 2021, en partie pour le compte de sa coéquipière Aminata Diallo.

Au début de sa nouvelle aventure au Mexique, au Club América, Hamraoui a de nouveau critiqué le Paris Saint-Germain dans un long entretien accordé à l’agence de presse française AFP. « Le PSG m’a abandonné et a essayé de me détruire. »

« Un coéquipier était jaloux »
Hamraoui réitère ainsi ses vives critiques à l’égard du Paris Saint-Germain issues de son livre Kheira à contre pied, dans lequel elle dit avoir été traitée « inhumainement » après avoir été agressée par 2 hommes masqués le 6 novembre 2021 après un dîner avec ses coéquipières Diallo et Sakina Karchaoui. Ils auraient agi sur les instructions de Diallo. Elle était en colère que Hamraoui l’ait tenue à l’écart du onze de départ du Paris Saint-Germain.

« Il a visé mes jambes »
« L’un des hommes a tiré une barre de fer et a commencé à me frapper », avait précédemment évoqué Hamraoui à propos de l’attaque. « Il a essayé de me frapper les jambes pendant que j’essayais de me défendre avec mes mains. »

« Au moins, c’est un environnement sain »
Près de 2 ans plus tard, l’ancienne joueuse du FC Barcelone et de l’Olympique Lyonnais, avec qui elle a remporté 3 fois la Ligue des Champions, explique ce qu’elle a ressenti. « Je détestais que le club ne me défende pas. Personne ne me parlait plus, pas même mes coéquipiers. Le Paris Saint-Germain n’avait qu’un seul objectif : se débarrasser de moi au plus vite, me maltraiter psychologiquement après l’attaque. Si vous, je vois maintenant la différence avec la façon dont j’ai été reçu ici au Mexique… Tellement chaleureux. Au moins, c’est un environnement « sain ». Ce n’était pas Paris. J’y ai vécu seulement des moments traumatisants. En France, je ne pouvais pas ne fais plus rien de bien.

« Si j’avais été suédois, anglais ou espagnol… »
C’est la raison pour laquelle elle a exclu de jouer à nouveau pour l’équipe de France féminine. « Mon rêve est vraiment d’y revenir un jour, mais je pense que cet espoir a disparu pour l’instant. Je ne suis pas allé à la Coupe du Monde pour des raisons soi-disant ‘sportives’. Mais j’espère que les Français verront un jour la vérité. Je sais « C’est sûr : si j’avais été suédois, anglais ou espagnol, je n’aurais jamais été aussi négligé par mon association ou mon club. Je l’ai déjà dit et je le répète : en France, nous n’aimons pas les victimes. »

Perrine Lane

"Passionné de voyages indépendant. Amateur de bacon sympathique. Résolveur de problèmes passionné. Férus du Web. Créateur professionnel."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *