Encore un peu de temps et vous fêterez votre trentième anniversaire comme C’était la nouvelle-présentateur.
« Cela devient en effet une sorte de travail de la vie. Combien de fois n’entends-je pas, ‘dans la vraie vie, tu as l’air beaucoup plus grand’, parce que les gens me voient principalement assis derrière ce bureau. En termes d’émissions, j’ai un peu perdu le compte. Dans notre 25e année, nous avons célébré la 250e émission. Nous avons fait faire de grandes figures à accrocher dans le décor. La veille des enregistrements, nous avons compté à nouveau et il s’est avéré que c’était la 252e émission, alors nous avons célébré cela.
Comment déterminez-vous les sujets ?
« Avant chaque saison, nous discutons de la manière dont nous pouvons être à nouveau pertinents. Le programme doit être drôle, mais il faut aussi avoir quelque chose à dire. Avec les capitaines d’équipe Pierre Crêpe et Jan Jaap van der Wal et moi, on réussit bien ça : trois générations derrière le bureau, ça se renforce et de temps en temps ça s’entrechoque aussi bien. En matière de sujets, chacun a ses dadas, mais les grands thèmes s’imposent. Nous sommes heureux si, en plus de toutes les grandes nouvelles, nous rencontrons une oie qui ne fait que reculer. »
Comment choisissez-vous les convives ?
« Vive la participation. Qui nous semble gentil, qui est disponible ? Ensemble, nous voyons aussi quel invité est le prochain Pierre ou juste à côté Jan Jaap vient s’asseoir. Quelles sont les meilleures combinaisons ? Un de mes invités préférés est toujours Henny Stoel, à l’époque encore l’incorruptible présentateur du Journal. Yasser Arafat est apparu et tout à coup elle a lâché : « Oh, il y a ce terroriste ! » J’étais doublé. »
Êtes-vous encore souvent surpris après tant d’années ?
« J’aime les invités qui deviennent personnels de manière inattendue. Et je suis toujours fasciné lorsque les capitaines d’équipe, qui ne sont pas du tout préparés, parviennent quand même à tisser une belle histoire sur un sujet d’actualité. Je vois une nouvelle comédie stand-up émerger sur place. commence par une observation ou par un émerveillement, vous entendez ces cerveaux craquer, puis ils se terminent par une histoire très amusante. »
La polarisation rend-elle plus difficile la réalisation de ce programme ?
« Non, nous sommes toujours complètement impartiaux, nous disons ce que nous voulons. Bien sûr, nous recevons parfois des seaux de boue sur nous, mais il y a aussi beaucoup de belles réactions. Je pense qu’il est important, surtout maintenant, de faire un programme dans lequel les téléspectateurs peuvent rire ensemble des faits d’actualité qui nous concernent tous. Juste un peu d’air et de plaisir dans ces salons.
Combien de temps allez-vous continuer ?
« J’ai mis dans mon contrat que je veux être enterré dans un cercueil fait du décor de C’était la nouvelle. Haha, non, tant que tout le monde aime ça, ça ajoute juste une autre année. »
C’était la nouvelle visible tous les jeudis à 20h35 sur OBNL 1.