«Maintenant que Giampiero est parti, j’ai un sentiment de culpabilité : dans la vraie vie, il n’était pas aussi grossier, grossier, bourru, trivial que je l’ai décrit dans mes imitations. Si quelque chose il était gentil, cynique, sarcastique, à l’intérieur et parfois même hors limites, mais la satire est toujours une exagération de la réalité, ça marche comme ça… ». C’est ce qu’avoue l’acteur et présentateur de télévision Nicola Savino qui a dans son carnier professionnel de nombreuses imitations du journaliste sportif Giampiero Galeazzi, décédé aujourd’hui à l’âge de 75 ans.
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« Entre autres, lorsque nous nous sommes rencontrés, il m’a gentiment grondé et m’a dit avec un sourire « Ah ! Tu me fais parler roman, mais je suis de Verbania…« , évoquant ironiquement ses origines piémontaises », rapporte également Savino, soulignant que « Galeazzi était très compétent et très spirituel : il fut le premier, avant même Gialappàs, à comprendre qu’on pouvait se divertir sur le sport et notamment traiter d’un sujet « sacré« car les Italiens aiment le football avec légèreté, en riant même, alliant compétence et ironie, faisant de l’esprit sur une réalité qui a trop souvent provoqué des heurts et même des violences ».
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Pour Savino, « la caractéristique fondamentale de Giampiero était la polyvalence, dans tous les sens : d’un point de vue sportif, combinant une grande expertise dans le football, le tennis et l’aviron ; et d’un point de vue professionnel en combinant les compétences d’un journaliste sportif avec les compétences de conduite d’une émission, s’avérant avoir une forte présence télévisée.
Antonella Clerici voulait aussi se souvenir de Galeazzi. « Salut Giampiero ! Sur cette jolie photo, avec Giorgio Tosatti, nous dirigeions « Occhio al mondo » lors des championnats du monde en France en 1998. Maintenant, vous vous retrouverez là-haut », a écrit Clerici sur sa page Instagram.
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