Interdiction de la castration sans anesthésie en vigueur en France

Depuis le 1er janvier, il est interdit en France de castrer les porcelets sans anesthésie. À partir de cette date, un début sera également fait pour éliminer progressivement l’abattage des poussins d’un jour.

Ces deux mesures s’inscrivent dans la politique du gouvernement français d’améliorer en priorité le bien-être animal dans les élevages. Par exemple, à partir du 1er janvier, les porcelets ne pourront plus être castrés sans anesthésie. L’anesthésique local peut être administré par le vétérinaire, l’agriculteur ou un employé.

Les éleveurs de porcs français et leurs salariés qui souhaitent continuer à castrer chirurgicalement ont dû suivre une formation en ligne. La lidocaïne (injection) est autorisée pour l’anesthésie. Une procédure d’homologation est en cours en Belgique pour le gel Tri-Solfen. Si cela a été mené à bien, il est prévu que la France délivre un permis pour cela.

Coût supplémentaire

En France, il existe toujours un différend entre les éleveurs de porcs et les transformateurs de viande sur les surcoûts de la castration sous sédation. Le premier calcule avec un supplément de 13 centimes le kilo. Le second veut payer un supplément de 2 centimes le kilo.

En France, il existe plusieurs transformateurs de viande qui s’en tiennent à la castration. Les inconvénients de la viande de verrats non castrés sont l’odeur, une teneur plus faible en matières grasses et le fait que la viande est moins adaptée à la production de produits salés à sec. Cependant, en tant que plus grand producteur de porc de France, Cooperl commercialise avec succès depuis un certain temps de la viande de verrats non castrés.

poussins d’un jour

Il n’y a pas encore d’interdiction de tuer des poussins d’un jour en France. Cependant, les couvoirs doivent avoir commandé une technologie de détermination du sexe dans l’œuf. Il devrait être mis en service dans le courant de l’année. Pour accompagner la transition, le gouvernement français soutiendra les couvoirs à hauteur de plusieurs millions d’euros du programme de relance économique « France Relance ».

Cadice Lyon

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