La championne d’Autriche, un an après le drame de Val d’Isère, sera au départ mardi du premier entraînement de descente sur la piste où elle a remporté 3 de ses 4 courses de Coupe du monde. Les choix aussi de la Suisse (avec Suter et sans Gisin) et de la France, qui retrouve Romane Miradoli.
Après le week-end plus que divisé par deux dédié aux hommes, à Lake Louise c’est déjà l’heure du triptyque féminin de vitesse, pour l’ouverture des spécialistes qui affronteront les deux premières descentes de Coupe du monde vendredi et samedi, suivies dimanche de la super -g .
Le premier test est déjà mardi, même si la météo dans ce cas ne semble pas trop favorable, pour l’étape des nombreux retours d’athlètes importants. Pensez à Nicol Delago en Italie, mais aussi à Nicole Schmidhofer qui, moins de 12 mois après le terrible accident du genou à Val d’Isère, semble prête pour la première étape qui, il y a encore quelques mois seulement, semblait loin. pour le champion du monde de super-g à Sankt Moritz 2017.
En réalité, Nicole ne décidera qu’après les tests de participer ou non à la course de vendredi puis aux suivantes, mais la confiance est au rendez-vous après avoir pu s’entraîner pleinement avec ses coéquipières, dans les deux semaines centrales de novembre à Copper Mountain. . « J’ai pu me réadapter à la vitesse très rapidement – les mots de la Carinthienne de 32 ans, qui à Lake Louise a remporté trois de ses quatre courses en CdM, toutes en descente entre 2018 et 2019 – L’effort à plus de 3000 mètres d’altitude était le plus gros défi, je me suis arrêté pendant quelques jours pour gérer, mais je sens que mon genou n’a montré aucune réaction négative.
Aussi, j’ai de merveilleux souvenirs ici, mais les journées d’essais seront de véritables séances d’entraînement et nous ne déciderons que jeudi ».
Des retours qui seront aussi dans les équipes suisse et française : du côté des Suisses, comme on le sait sans Michelle Gisin, qui est revenue en Europe après Killington pour préparer le super-g de Sankt Moritz, ayant encore très peu d’entraînement à la vitesse, parmi les 7 athlètes ont choisi Corinne Suter, qui a sauté Soelden et le même géant de Killington après la mauvaise chute remédiée à l’entraînement il y a quelques mois, très attendue comme Lara Gut-Behrami, l’autre pointe d’une équipe de la Croix-Rouge qui comptera également sur Priska Nufer, Jasmine Flury, Stéphanie Jenal, Joana Haehlen et Noémie Kolly.
Treize hommes de Swiss-Ski participeront plutôt aux courses de Beaver Creek, avec une sélection après la seule épreuve mercredi, en vue de descentes samedi et dimanche, et des choix à faire également pour les super-gs jeudi et vendredi : ils conduisent l’équipe Beat Feuz et Marco Odermatt, déjà 3e et 4e dans la descente de Lake Louise, sont de retour Urs Kryenbuehl et Ralph Weber, qui avaient raté la scène canadienne pour leur choix de ne pas se faire vacciner. Niels Hintermann, Stefan Rogentin, Lars Roesti, Nils Mani, Gillers Roulin, Thomas Tumler, Gino Caviezel, Justin Murisier et Loic Meillard complètent l’équipe, ce dernier visant les deux premières courses sur les « Birds of Prey ».
La France amènera quatre femmes à Lake Louise, où l’on ne verra pas Tessa Worley, mais il y aura aussi le retour après presque un an de Romane Miradoli, qui a brisé le croisé dans le deuxième géant de Courchevel (14 décembre 2020), et c’est le véritable point de référence d’une formation réduite au minimum, avec l’objectif de points pour Tiffany Gauthier, Laura Gauche et Camille Cerutti.
Onze à la place les hommes transalpins pour Beaver Creek : Alexis Pinturault débutera par le super-g puis décidera s’il participera aux deux descentes comme au Canada, voici Mathieu Faivre qui concourra jeudi et vendredi, tandis que les phares pour samedi et dimanche ce sera Johan Clarey et Matthieu Bailet, avec Nils Alphand, Maxence Muzaton, Nils Allegre, Blaise Giezendanner, Victor Schuller (retour au CdM après la blessure de Saalbach), Roy Piccard et Nicolas Raffort.
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