Sur la base de 90 % du total des votes comptés dimanche soir, Ensemble compte 25,37 % (5,1 millions de voix), tandis que la NUPES pan-gauche dirigée par Jean-Luc Mélenchon atteint jusqu’à présent 24,31 % (4,9 millions de voix), résultats partiels. Présenté par le ministère français de l’Intérieur.
Un deuxième tour de scrutin est prévu le 19 juin. Si le groupe n’atteint pas par la suite la 289e limite de la majorité absolue – ce qu’attendent les sondages d’opinion, Macron deviendra le premier président français à gouverner le pays sans obtenir de majorité parlementaire. Depuis la réforme électorale de 2000.
« La réalité, c’est qu’après le premier tour, le parti présidentiel sera battu et défait », a affirmé dimanche Mélenchon après avoir annoncé les premières prédictions.
Le vote de dimanche a été éclipsé par un enthousiasme décroissant, avec un taux de participation qui devrait atteindre 47% selon les données du ministère de l’Intérieur – le plus bas du premier tour des élections législatives depuis 1958, lorsque l’actuelle Ve République française a été créée.
Des résultats partiels du ministère de l’Intérieur ont également indiqué que le Rassemblement national d’extrême droite et le Parti républicain de droite fondateur accusaient un retard de 19,9 % et 10,58 %, respectivement. Pendant ce temps, le commentateur politique de droite Eric Zemmour – son nouveau parti d’extrême droite Reconquête ! Il a obtenu moins de 5% des voix lors des premiers résultats – il ne s’est pas qualifié pour le prochain tour de scrutin pour le siège parlementaire qu’il visait.
Les élections législatives en France fonctionnent selon un système à deux tours, tout comme les élections présidentielles. Si personne n’obtient plus de la moitié des voix au premier tour, tous les candidats qui obtiennent au moins 12,5 % des électeurs inscrits seront éligibles pour un second tour.
L’Elysée a annoncé en mai que les ministres battus aux élections législatives devaient démissionner de leurs fonctions ministérielles.
Sur les 15 responsables ministériels qui se présentent, plusieurs risquent de perdre, dont Clément Bonn, le ministre plénipotentiaire pour l’Europe qui a joué un rôle de premier plan dans la réponse de la France à la crise ukrainienne.
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