La France demande une interdiction européenne de tuer les coqs d’un jour | Pluimveeweb.nl

Le ministre français de l’Agriculture, Marc Fesneau, appelle à une interdiction à l’échelle européenne de l’abattage des poussins d’un jour. En France, il est interdit de tuer les coqs d’un jour depuis le 1er janvier de cette année.

Pour lutter contre la concurrence déloyale, le ministre français de l’Agriculture prône des normes égales en matière de bien-être animal dans toute l’UE. Il souhaite également que les normes européennes s’appliquent également aux produits d’origine animale en provenance de pays tiers. La France a récemment soumis cette position à la Commission européenne pour la révision des normes de bien-être animal que la Commission européenne souhaite développer au second semestre de cette année.

La France appelle la Commission européenne à accorder une attention particulière à l’amélioration des conditions de détention, d’élevage et de transport des animaux lors de la révision des normes de bien-être animal. Il est important de prévenir la douleur, ou du moins de la réduire, s’il existe une alternative moins douloureuse et économiquement réalisable.

Interdiction européenne

L’Allemagne et la France ont également plaidé en faveur d’une interdiction européenne de l’abattage des coqs d’un jour en 2021. Les ministres de l’Agriculture des deux pays ont soumis une proposition à la Commission européenne en juillet 2021, en collaboration avec les ministres de l’Agriculture de l’Autriche, de l’Espagne, de l’Irlande, du Luxembourg et du Luxembourg. Le Portugal. En Allemagne, il est interdit de tuer les coqs d’un jour depuis le 1er janvier 2022.

Le ministre de l’Agriculture Adema a annoncé en novembre de l’année dernière qu’il n’imposerait pas d’interdiction sur l’abattage des coqs d’un jour. Il souhaite cependant se concentrer sur d’autres méthodes pour réduire le nombre de coqs d’un jour tués. Il a suivi les conseils du groupe de pilotage One-Day Roosters.

Améliorer le bien-être animal

Le ministère français de l’Agriculture critique également la castration des porcelets. Les alternatives à cela sont l’élevage de verrats ou l’immunocastration. La castration doit au moins être pratiquée sous anesthésie et avec soulagement de la douleur, selon le ministre français de l’Agriculture.

Lors de l’amélioration du bien-être animal, il est important de toujours utiliser les dernières connaissances scientifiques sur les méthodes de production alternatives et leurs effets, a déclaré le ministère français.

Depuis 2017, l’amélioration du bien-être animal et la lutte contre la maltraitance animale sont une priorité du gouvernement français. Cela signifie, entre autres, qu’il est prévu de moderniser les abattoirs et que la castration des porcelets sans anesthésie ainsi que l’abattage des poussins mâles d’un jour ne sont plus autorisés.

Étiquetage

Le ministère français de l’Agriculture prône également un étiquetage volontaire des produits alimentaires issus de l’élevage. De cette manière, les consommateurs sont informés du bien-être animal du produit. Les coûts liés à l’amélioration du bien-être animal doivent être partagés entre tous les maillons de la chaîne jusqu’au consommateur inclus, selon le ministère français de l’Agriculture.

Selon le ministère français, la transition vers un élevage respectueux du bien-être animal n’est pas envisageable dans l’immédiat. Il faut notamment tenir compte de la durée d’amortissement des bâtiments et du mobilier.

Cadice Lyon

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