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Paris France a durci les peines pour les soi-disant thérapies de conversion pour les gays, lesbiennes et transsexuels. Hier, l’Assemblée nationale à Paris a finalement voté en faveur d’une loi en vertu de laquelle de telles pratiques seront désormais punies d’au moins deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende.
La cible est les thérapies déguisées en traitements destinés à convertir les personnes non hétérosexuelles à l’hétérosexualité. En fait, de telles tentatives sont déjà punissables en France. Avec le projet de loi du parti majoritaire LREM, un nouveau délit va cependant être inscrit dans le code pénal.
La peine de prison devrait donc passer à trois ans et 45 000 euros si des mineurs sont touchés ou si l’auteur est un membre de sa propre famille. « Nous envoyons un signal fort car nous condamnons formellement toute personne qui considère un changement de genre ou d’identité comme une maladie », a déclaré la députée LREM Laurence Vanceunebrock, à l’initiative de la législation.
L’ampleur de ces pratiques en France est difficile à évaluer. Une commission d’enquête a évoqué plusieurs centaines de cas en 2019. Mais le nombre d’indices augmente, précise-t-elle. Les traitements, dont la plupart sont payants, peuvent comprendre de l’hypnose, de l’hormonothérapie ou des décharges électriques. Les exorcismes et les mariages forcés sont également possibles. De telles pratiques sont également interdites par la loi en Allemagne. © afp / aerzteblatt.de
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