L’intervention militaire a commencé en 2013. La France et d’autres pays européens, dont les Pays-Bas, ne sont plus intéressés par l’opération après un coup d’État militaire dans le pays. Les chefs militaires s’opposent à la mission et veulent faire appel à des mercenaires. Le Canada retire également ses militaires
Selon un communiqué conjoint, des réflexions sont en cours pour poursuivre les travaux sur la lutte contre les extrémistes dans la région en provenance, entre autres, du Niger. La « relocalisation » de la mission devrait être achevée d’ici juin. Le président français Emmanuel Macron a déclaré que le Niger était prêt à servir de port d’attache. Il a souligné que la mission n’a pas échoué et se poursuit ailleurs. Le problème, selon Macron, est que les nouveaux dirigeants servent des intérêts économiques personnels et ne considèrent pas la lutte contre les terroristes comme une priorité. Les putschistes ont engagé une société de mercenaires à leurs fins privées. Il s’agit de l’illustre société russe Wagner Group.
Les Pays-Bas ont actuellement six soldats au Mali qui sont actifs pour une mission de formation européenne et un pour la mission antiterroriste qui est en train de se terminer. Pendant des années, notre pays a apporté une contribution importante à une force de l’ONU censée stabiliser le pays, notamment en stationnant du personnel militaire dans le nord-est du pays.
La ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, a déclaré jeudi qu’il serait très difficile de poursuivre en toute sécurité des missions au Mali sans l’armée française. La participation allemande à la mission de l’ONU dans le pays ne peut se poursuivre que si l’armée reste bien protégée. « Jusqu’à présent, cette protection a été offerte par les Français. Si cela disparaît, nous devrons chercher une autre solution très rapidement », déclare Lambrecht.