Le 5 mai 1992, 18 personnes ont perdu la vie au stade Furiani de Bastia en raison de l’effondrement d’une tribune provisoire avant Bastia-Marseille.
Le 5 mai est une date qui fait mal à tous les Corses. C’est l’anniversaire de la Tragédie de Furiani, l’accident sportif le plus grave de l’île. Une date dont la France se souviendra toujours puisque le parlement transalpin a établi que les matchs de football professionnel ne seraient jamais joués dans le pays ce jour-là.
Le 5 mai 1992, à l’occasion de l’arrivée d’un Bastia dell’Olympique de Marseille pour la demi-finale de Coupe de France, la capacité du stade Armand Cesari a été agrandie avec des tribunes provisoires pouvant accueillir 10 000 spectateurs de plus que d’habitude.
Malheureusement, certaines de ces tribunes ont cédé la place à la télévision en direct peu avant le coup d’envoi, causant la mort de 18 personnes et en blessant 2 357 autres. Le match n’a pas été joué et la Coupe de France a été attribuée à Monaco. , vainqueur de l’autre demi-finale, tandis que deux ans plus tard huit personnes ont été reconnues coupables par la justice française pour avoir construit les tribunes sans respecter les règles de sécurité.
Choisi par objectif
Pour la Corse, le 5 mai est un jour de commémoration et d’émotion forte, en souvenir d’un drame aussi terrible qu’absurde. En 2012, à l’occasion du vingtième anniversaire, la FFF a décidé de ne laisser jouer aucun match officiel dans toute la France. Une idée qui n’a jamais été reprise, mais qu’en Corse ils auraient voulu institutionnaliser en quelque sorte.
Sur les réseaux sociaux, les fans de Bastia, et les fans de football français en général, ont lancé le hashtag #PasDeMatchLe5Mai (Pas de matchs le 5 mai). Faites du 5 mai le jour du souvenir du football français, à ne jamais oublier. Appel finalement reçu par le Parlement le 14 octobre 2021.