La France est l’un des pays les plus stricts en ce qui concerne ce que les grandes entreprises technologiques sont autorisées à faire. Le pays demande maintenant à l’Union européenne de donner aux représentants de l’UE plus de pouvoir et d’opportunités pour affronter les grandes entreprises technologiques.
Le gouvernement français souhaite modifier la loi sur les services numériques. Ces lois et règlements sont destinés à faire face aux principales situations anticoncurrentielles et de type cartel entre entreprises technologiques. La loi sur les services numériques existe principalement pour offrir plus de sécurité aux consommateurs. Si les entreprises technologiques ne se conforment pas à ces réglementations, elles peuvent s’attendre à de lourdes amendes.
France contre Facebook
De Temps Financier écrit que le ministre français chargé de l’économie numérique, Cédric O, fait déjà du lobbying auprès des députés européens. Il souhaite que la législation et la réglementation deviennent officielles, d’autant plus que la France sera bientôt présidente du Conseil européen. Il pense que ce sujet est important à la fois pour l’économie et la démocratie.
La France souhaite spécifiquement que les pays de l’UE aient le pouvoir de forcer les entreprises technologiques à supprimer du contenu. Cela concerne les contenus problématiques ou « illégaux ». La France souhaite que tous les États membres en soient responsables, plutôt que l’UE seule.
États membres de l’UE
Maintenant, cela ne fonctionne plus de cette façon, surtout si les serveurs des entreprises technologiques ne sont pas situés dans le pays de cet État membre de l’UE. Cela signifie que le Luxembourg et l’Irlande en particulier peuvent désormais dire quelque chose, car c’est là que Facebook, Google, Apple et Amazon ont leurs serveurs.
L’UE n’aime pas tout de suite le plan de la France, car il sèmerait la division au lieu de la communauté. Après tout, 27 pays signifie 27 opinions. De plus, les souhaits d’O sont assez vastes : il souhaite non seulement que les contenus illégaux soient supprimés sous pression, mais également d’autres contenus qui causent des dommages ou transmettent des informations incorrectes. O n’aime pas l’idée que rien ne puisse empêcher Twitter ou Facebook de supprimer quelque chose qu’elle n’aime pas.