La fureur d’un homme : la critique du film de Guy Richie

MILAN – Une pièce oubliée et inaperçue du cinéma français entre les mains d’un vétéran du thriller d’action comme Guy Ritchie qui la modèle, la modifie et la remodèle. Le protagoniste est son visage confiant, Jason Statham, déjà dans sa quatrième collaboration avec le réalisateur (sans compter la cinquième à venir). Colère de l’homme, diffusé sur Prime Video, est le remake de Le convoyeur de 2004 et l’ironie et les jeux que l’on retrouve souvent dans les intrigues de Ritchie n’en porte même pas l’ombre. Pour le reste, division en chapitres, jeux imbriqués et révélations à découvrir petit à petit qui en font l’un des films d’action hollywoodiens les plus excitants de ces derniers temps.

Jason Statham, Josh Hartnett et Holt McCallany dans A Man’s Fury

La fureur d’un homme est tout aussi sérieuse et impassible que son protagoniste, que nous connaissons sous le nom de « H », même si son vrai nom est Heargraves. Tout commence par un braquage qui a mal tourné, même si on le découvre vers la moitié du film, alors qu’une autre histoire s’est déjà glissée dans nos esprits, destinée à être remise en jeu par les événements. Comme dans une vraie guerre, le champ de bataille est l’entrepôt de Fortico, une entreprise porteuse de valeurs qui transporte dans ses fourgons blindés des millions de dollars par jour. Il n’y a pas de terrain neutre, car personne ne connaît les secrets qui se cachent sous l’uniforme et le gilet pare-balles.

H est le protagoniste de La fureur d’un homme

H ressemble à un homme ordinaire à la recherche d’un nouveau départ pour sa vie, un peu trop stoïque peut-être pour la moyenne mais passe quand même la formation d’un cheveu, avec le minimum de notes. Personne ne s’attendrait à son objectif infaillible et à son sang-froid lorsque la première tentative de vol de sa carrière se présentera. Et à partir de là, tout n’est qu’une course de descente essayant d’arriver à la vérité, mais elle refuse d’être vue jusqu’au bout. Mais il n’y a pas que Statham qui convainc par son interprétation. Josh Hartnett parvient à rendre justice à son Dave bien qu’il ne soit pas le personnage le plus impitoyable, tout comme Scott Eastwood et Holt McCallany font également une sale impression.

Une scène de La Colère d’un homme

Mais qu’est-ce que c’est au final La fureur d’un homme? Ce qui commence comme une série de discours proverbiaux de misogynie latente et de concours de testostérone – en d’autres termes, un film de Guy Ritchie médiocre – se transforme en une représentation sombre et sans compromis de la justice mafieuse et de la vengeance personnelle, pour ensuite recadrer une fois de plus. événements, ajoutez plus de niveaux aux personnages et aux histoires, pour finir par tout emballer dans un casse épique. L’atmosphère semble vous ramener aux années 90 et ne lâche jamais l’accélérateur une fois lancé.

la fureur d'un homme
Guy Ritchie est de retour : la fureur d’un homme

Bien que cela devienne parfois un peu fatiguant et puisse sembler plus long que les deux heures réelles, le film est un tourbillon rempli de tension, d’imprévisibilité et de pur frisson d’action. La fureur d’un homme est la sortie tant attendue de l’ombre du doute vers l’attitude masculine habituelle. Chaque personnage ici a ses moments faibles et remet constamment en question la masculinité des autres. Avec les messieurs, Guy Ritchie s’est remis à jouer sans plaisanter. On pourrait presque oser dire que c’est l’un des meilleurs films du réalisateur, au moins de la dernière décennie. Ou on peut dire que cela aurait été le résultat s’il avait été appelé à diriger Chaleur en 1995. En tout cas, il ne s’agit pas de le rater.

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Benjamin Martin

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